La Belgique et Bruxelles, parmi les endroits les plus stressants au monde
La Belgique est le troisième pays le plus stressant dans l’OCDE, montre une nouvelle étude. C’est notamment la pollution lumineuse et sonore qui est un facteur de stress.
Blue Monday pour Bruxelles. Ce lundi matin, nous écrivions que Bruxelles se distingue comme une des villes les plus embouteillées au monde. 27 minutes pour faire 10 kilomètres, en moyenne. Ce lundi après-midi, Bruxelles, et surtout la Belgique, sont épinglées dans un autre rapport : il serait extrêmement stressant d’y vivre.
Ainsi, selon une étude récemment publiée par la compagnie d’assurances pour expatriés, William Russel, notre capitale se place à la 30e place des villes les plus stressantes du monde en 2023. Sur 66, cela va encore, il y a mieux (comme Vienne, Munich et Edinbourg, le top 3 des villes les moins stressantes) mais il y a pire (Athènes et Rome comme villes européennes, notamment).
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Mais pour la Belgique, dans son ensemble, le verdict est beaucoup plus drastique : notre pays se classe à la troisième place des pays les plus stressants de l’OCDE. Juste derrière la Corée du Sud et les États-Unis, avec un score de 7,2 sur 10. Cette liste comprend 37 entrées : c’est donc loin d’être une belle performance pour notre Royaume.
“Huit mois d’espérance de vie en moins”
Pourquoi ce mauvais score ? “La pollution sonore et lumineuse peut avoir un effet considérable sur la santé mentale, en affectant la qualité du sommeil et en augmentant le stress et l’anxiété. Avec un score de 54,93 pour la pollution sonore et lumineuse, soit une augmentation de 0,13 par rapport à l’année dernière, il n’est donc pas surprenant que la Belgique occupe la troisième place, alors qu’elle était quatrième en 2022”, note le rapport, en ajoutant : “La pollution sonore est si importante dans la capitale, Bruxelles, qu’elle réduit l’espérance de vie de ses habitants d’environ huit mois.”
Mais c’est aussi en termes de propreté que la Belgique laisse à désirer. Dans cette catégorie, elle n’a que 46,3 points sur 100, soit moins que la moitié. Son taux de suicide (13.93 sur 100.000 habitants) est dans la fourchette plutôt élevée de la liste, et celui des parcs et espaces verts plutôt dans la fourchette basse. Son indice en termes de protection des personnes LGBT, pourtant excellent et parmi les plus hauts de la liste, ne permet pas d’inverser la tendance. Ni le coût de la vie (estimé à 787 livres ou 914 euros par mois), qui est moins élevé que celui de différentes villes du top 10.
A la tête de ce top 10 se trouve d’ailleurs le Portugal, devant la Suède, l’Estonie la Finlande et les Pays-Bas.
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