Aux Etats-Unis, la fin de l’Affirmative Action… et le retour de la dette
Cette disposition était utilisée depuis des dizaines d’années pour permettre aux minorités ethniques d’entrer dans les collèges et universités les plus prestigieux.
Après l’avortement l’année dernière, la Cour suprême des Etats-Unis, très majoritairement conservatrice depuis la présidence de Trump, continue de tailler des croupières dans les dispositions progressistes. Elle vient de mettre fin à l’Affirmation Action dans les collèges et universités.
Inventé par JFK en 1961, ce terme désignait à l’époque un traitement équitable de la personne employée, peu importe sa race, son sexe ou son pays d’origine. Cette disposition était utilisée depuis des dizaines d’années pour permettre aux minorités ethniques d’entrer dans les collèges et universités les plus prestigieux et souvent réservés à la seule élite blanche. La pratique est donc désormais interdite.
Dans la foulée de la fin de son agenda 2022-2023, après avoir ébranlé le mariage gay (la liberté d’expression a, selon l’arrêt, la préséance sur les protections LBGTQ+, autorisant les fournisseurs à refuser de travailler pour de tels mariages), la Cour a aussi abrogé le projet d’effacement de la dette étudiante, une promesse électorale de Joe Biden. Les payements vont donc reprendre en septembre. Quarante-trois millions de personnes sont concernées, pour une dette totale de 1.600 milliards de dollars.
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