AÏDA À LA MONNAIE

Stathis Livathinos © DIMITRIS SOTIROPOULOS

En dernière ligne droite de saison, clôturée le 29 juin, La Monnaie choisit un véhicule tout-terrain et expérimenté, l’archi-classique Aïda. Cet opéra en quatre actes de Giuseppe Verdi, sur un livret d’Antonio Ghislanzoni, a été créé il y a près de 150 ans à l’Opéra du Caire, pour fêter l’inauguration du Canal de Suez. L’intrigue, sur fond de guerre et d’exactions, est un triangle amoureux bâti entre la princesse égyptienne Amnéris, le général Radamès et une deuxième princesse, celle-ci éthiopienne et déchue, Aïda. Ce n’est sans doute pas un hasard si c’est un metteur en scène grec – Stathis Livathinos – qui se charge d’amener à La Monnaie une histoire méditerranéenne de nationalisme, de liberté et d’exode, ayant forcément des résonances actuelles.

Du 16 mai au 4 juin, sous la direction musicale d’Alain Altinoglu et de Samuel Jean, au Palais de la Monnaie à Tour & Taxis, www.lamonnaie.be

Par Philippe Cornet

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