Rente nucléaire : un débat trop “émotionnel” ?

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La BNB, piquée au vif suite aux critiques essuyées par son rapport sur la fameuse “rente nucléaire”, se retire des débats. Elle dénonce un dossier “tellement émotionnel que rien de rationnel ne peut plus être mené”.

La Banque nationale de Belgique ne fournira provisoirement plus d’études pour le débat sur la rente nucléaire, a appris De Tijd de sources gouvernementales. L’information est, selon le journal, confirmée du côté de la BNB.

Le gouvernement a chargé la Banque nationale d’estimer les bénéfices réalisés par les producteurs d’énergie nucléaire depuis que leurs centrales sont amorties. La Banque nationale a choisi, pour son rapport, de se baser sur les chiffres de 2007 car ils avaient été audités par la Creg, le régulateur fédéral de l’énergie, ce qui n’était pas le cas de ceux de 2008, 2009 et 2010.

“L’exercice a montré que cela n’a plus de sens que la banque centrale intervienne encore, indique une source bien informée. Ce dossier est devenu tellement émotionnel que rien de rationnel ne peut plus être mené.” Les réactions politiques n’avaient en effet pas manqué de fuser à la suite de son étude, ainsi que les critiques adressées par la Creg.

Rente nucléaire : après BASF, ArcelorMittal se distancie de Febeliec

ArcelorMittal a, après BASF, pris ses distances mercredi par rapport aux chiffres avancés par Febeliec, la fédération des consommateurs industriels d’énergie, dont elle est membre, dans le débat sur la rente nucléaire.

“ArcelorMittal souhaite exprimer par ce communiqué que la position du président de Febeliec mercredi matin ne reflète en rien ni la position d’ArcelorMittal, ni les travaux et débats auxquels ses représentants ont pu participer au sein de Febeliec”, a précisé le géant de l’acier.

ArcelorMittal compte clarifier sa position vis-à-vis de Febeliec lors du prochain board du 10 mai.

Trends.be, avec Belga

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