Obligations : la Belgique rejoint les mauvais élèves

© Image Globe/Nicolas Maeterlinck

La différence entre les taux belge et allemand continue de croître – elle est presque quatre fois plus élevée qu’il y a six mois – à l’instar des obligations espagnoles et italiennes. De l’autre côté du spectre, le Royaume-Uni peut emprunter à bon prix.

Le taux des obligations belges à dix ans s’établissait mardi à la mi-journée à 4,74 %. L’écart (spread) entre les taux à long terme belge et allemand s’est encore accentué, à environ 300 points de base.

Mardi, la Belgique était ainsi l’un des plus mauvais élèves de la zone euro. En Espagne (lire ci-après) et en Italie également, le taux à dix ans continuait à grimper, jusqu’à près de 7 % pour l’Italie.

La différence du taux entre la Belgique et l’Allemagne est presque quatre fois plus élevée qu’il y a six mois.

[UPDATE] Le taux des obligations belges à long terme passe le cap des 5%

Le taux des obligations belges à dix ans a franchi, mardi, le cap symbolique des 5 % avant de redescendre, a indiqué Jean Deboutte, directeur de l’Agence fédérale de la dette. Notre pays avait atteint ce taux symbolique de 5 % en juillet 2008, précise-t-il. Vers 15 h 15, le taux augmentait de 29 points de base.

Obligations : l’exemple du Royaume-Uni… et le contre-exemple de l’Espagne

L’écart de taux entre les obligations à 10 ans de l’Allemagne et de l’Espagne avait atteint un nouveau plus haut historique lundi en début d’après-midi, au-delà de 420 points de base, au moment où le rendement espagnol dépassait les 6 %, signe d’un nouvel accès de défiance du marché.

Le spread, référence sur les marchés, s’est établi à 422,5 points de base (4,225 %) à 13 h 50, effaçant les plus hauts du mois d’août. Le taux à dix ans espagnol progressait nettement à 6,026 % (contre 5,851 % vendredi) vers 14 h 15.

A l’inverse, le taux des obligations britanniques à dix ans a atteint à un plus bas historique. Il évoluait lundi matin aux alentours de 2,25 %, à peine supérieur à celui de l’Allemagne (1,85 %), contre 3,3 % pour la France. Londres peut ainsi financer la dette du pays dans les meilleures conditions possibles.

Trends.be, avec Belga

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