L’ancien patron du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn s’est entretenu mardi à Belgrade avec des responsables du gouvernement serbe, dont il est devenu le conseiller, pour tenter de sortir du marasme une économie moribonde.
Avec à ses côtés le vice-Premier ministre Aleksandar Vucic, M. Strauss-Kahn a dressé un tableau sombre de la situation économique en Serbie tout en se gardant d’annoncer un redressement rapide et miraculeux de l’économie locale. “Il existe de réels problèmes mais je pense qu’il est possible de trouver des solutions”, a déclaré M. Strauss-Kahn à la presse. “Je ne dispose pas de tous les chiffres dont j’ai besoin.
Avec le gouvernement nous allons entrer dans tous les détails avant de proposer des mesures à adopter”, a-t-il dit. “Donner des conseils est bien plus facile que prendre des décisions et les mettre en oeuvre, car là il s’agit d’une décision politique”, a-t-il mis en garde.
Il a précisé que pendant les trois premiers mois de collaboration avec Belgrade, il n’allait pas être rémunéré. “On verra ensuite”, quel sera l’arrangement financier avec le gouvernement serbe.
A la question de savoir si les démêlés de M. Strauss-Kahn avec la justice pourraient nuire à l’image de son gouvernement, M. Vucic a souligné que la seule chose qui l’intéressait était les compétences en matière d’économie de l’intéressé.
