Marco Probst, un nouveau patron pour Delvaux

© THOMAS DE BOEVER

A partir du 1er septembre, la maroquinerie de luxe bruxelloise aura un nouveau patron. La maison Delvaux a annoncé, mercredi, le départ de son actuel CEO, le Belge Christian Salez et son remplacement par Marco Probst. Ce dernier est, depuis 2010, le directeur des opérations de la société Chloé (Groupe Richemont).

Après avoir assumé des fonctions dirigeantes chez TBWA, de bpost et Vinçotte, Christian Salez (45 ans) était arrivé à la tête de Devaux en 2007 pour épauler François Schwennicke, dont la famille était à l’époque l’unique actionnaire. Au cours de ces dernières années, il a réorganisé la société afin de redresser sa situation financière et posé les premiers jalons du développement international de la marque belge.

Quand le groupe à capitaux chinois Fung Brands a pris le contrôle de la société en rachetant 80 % de ses actions (le solde restant dans les mains de la famille Schwennicke), Christian Salez était resté en place. On ignore les raisons de son départ. “Le temps est venu pour moi de chercher de nouveaux défis professionnels”, s’est-il contenté de déclarer dans le communiqué publié par Delvaux. Contacté par nos soins sur son lieu de vacances, l’intéressé n’a pas souhaité en dire plus. Selon De Standaard, l’homme serait en train de préparer un nouveau projet pour une autre marque belge en France et aux Etats-Unis.

Le nouveau directeur général est, selon le communiqué de Delvaux, “un dirigeant reconnu dans l’univers du luxe et des marques”. Avant son passage chez Chloé (Richemont), il a tenu, pendant sept ans, des fonctions exécutives au sein de la société Hugo Boss respectivement aux Pays Bas, au Japon et à Hong Kong. “Marco Probst aura pour mission d’organiser la Maison et de la développer sur le plan international”. Jean Marc Loubier, le Français qui dirige Fung Brands et qui est également le président de Delvaux, avait déjà déclaré qu’il ambitionnait de réaliser à terme 90 % du chiffre d’affaires de la société bruxelloise à l’étranger.

Avec le changement de propriétaire asiatique, l’arrivée d’un nouveau président français et à présent celle d’un nouveau directeur général, reste que Delvaux sera encore un peu moins belge…

Sandrine Vandendooren

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