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La révolution numérique, encore et toujours

La révolution numérique n’en finit pas de faire parler d’elle mais ce qui suscite le plus d’émoi autour de ce qu’il faut bien appeler le tsunami numérique, c’est son impact sur l’emploi !

C’est le cas d’une firme comme Apple, mondialement connue, qui pèse plusieurs centaines de milliards de dollars en Bourse mais qui n’occupe au final que 50.000 employés de par le monde. Même topo avec Google ou Facebook, voilà des sociétés dont on parle à longueur de journée mais qui au final créent fort peu d’emplois. Sans compter que ces sociétés high-tech suscitent beaucoup de critiques car bien souvent, elles se sont organisées pour payer le strict minimum d’impôts !

Pas mal d’observateurs jouent l’apaisement en disant que ces boites, dans un premier temps, détruisent de l’emploi, mais à l’arrivée, elles suscitent la création de nouveaux jobs qui n’existaient pas auparavant, comme par exemple, développeur d’applications. C’est la fameuse théorie de la “destruction créatrice”. Si c’est en partie vrai, il faut constater que pour l’heure les emplois supprimés par les nouvelles technologies ne sont pas compensés, loin s’en fait, par de nouveaux métiers !

Pire encore, deux universitaires de l’université d’Oxford sont arrivés à la conclusion saisissante que sur les 702 métiers les plus visibles aux Etats-Unis, environ 45%, soit près de la moitié de ces 702 métiers, risquent… de disparaître car ce sont des emplois à risque ! Autrement dit, des emplois menacés par la révolution numérique. Parmi ces métiers, il n’y a pas que des cols bleus, mais des métiers aussi différents que télémarketeurs, souscripteurs d’assurances, réparateurs de montres, analystes de crédit, secrétaires juridiques, secrétaires de rédaction, arbitres de sport, réparateurs d’appareils photos, conducteurs de train, etc. Donc, tous ces métiers, plus de 300 au total, risquent de ne pas survivre au progrès technologique qui est en court. C’est vrai qu’il suffit de penser au métier de dactylo qui a déjà disparu depuis x années, puisque les cadres font aujourd’hui ce travail à leur place grâce au traitement de texte et au correcteur d’orthographe automatique.

Oui, la révolution numérique est là, avec ses multiples bienfaits, mais également, ses multiples défis. Plus que jamais, il faudra s’y adapter, car le danger des nouvelles technologies, c’est qu’elles risquent de créer un nouveau prolétariat, notamment au sein de cette classe moyenne qui n’en finit pas de souffrir. Plus que jamais, il faudra se former pour se différencier et donc éviter de passer à la trappe.

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