La ministre de l’Emploi approuve le dossier de restructuration de Ford Genk

(Belga) La ministre fédérale de l’Emploi, Monica De Coninck, a approuvé, après avis unanimement positif des partenaires sociaux, le dossier de restructuration de Ford Genk prévoyant l’ouverture de la prépension (chômage avec complément d’entreprise) aux travailleurs âgés de 52 ans au moment de la fermeture de l’usine automobile.

Le chômage avec complément d’entreprise (CCE), auparavant “prépension”, n’est pas une pension mais un système par lequel les travailleurs licenciés reçoivent une allocation de chômage, comme tout demandeur d’emploi, plus un complément versé par l’ancien employeur, sur lequel d’importantes charges sont prélevées, lesquelles ont été augmentées récemment, rappelle la ministre de l’Emploi dans un communiqué. Les travailleurs percevant le CCE doivent en outre chercher activement un nouvel emploi et accepter les offres d’emplois proposées. La ministre souligne que, dans ses entretiens avec la direction et les syndicats, elle a toujours insisté sur la nécessité, dans le plan social, de privilégier la remise à l’emploi des travailleurs, tout en prêtant suffisamment d’attention à la formation et à l’accompagnement. Mme De Coninck se réjouit dès lors que Ford Genk ait, avec l’aide des syndicats, élaboré un plan de recyclage et de formation pour les années 2013-2014, ce qui permet aux travailleurs concernés de déjà obtenir un accompagnement et une formation avant l’entrée en vigueur du licenciement effectif. La ministre rappelle encore que l’accord de gouvernement prévoit de porter l’âge minimum pour bénéficier du CCE à 60 ans avec 40 ans d’ancienneté. A partir de 2013, l’âge minimum passe de 50 ans à 55 ans pour les entreprises en restructuration. Une période de transition est encore uniquement prévue pour les restructurations de grande ampleur si un département complet ou une unité d’exploitation technique ferme complètement ses portes (52,5 ans en 2013, 53 ans en 2014, etc). L’annonce par la direction de Ford de son intention de fermer son usine limbourgeoise remonte à l’automne 2012. Le dossier relève donc toujours de l’ancien régime. (Belga)

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