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L’été boursier 2013 sera-t-il “meurtrier”?

L’été 2013 sera-t-il chaud ? La question ne porte évidemment pas sur l’été météorologique, il suffit de regarder votre fenêtre pour avoir la réponse, mais je parle bien entendu de l’été boursier.

En 2008 et en 2011, l’été s’est révélé meurtrier pour les investisseurs boursiers… Au point que chaque fois que l’été est là, les publications spécialisées dans les conseils en Bourse donnent des tuyaux aux lecteurs pour tenter de passer un été tranquille. La question se pose surtout pour le mois d’août car historiquement, c’est durant ce mois-là que se sont déroulées bien des catastrophes boursières…

Alors, je repose la question : le mois d’août sera-t-il tranquille ou faut-il craindre une panique estivale ? Les plus pessimistes vous diront que l’été est toujours dangereux en Bourse. Pourquoi ? Parce que l’activité des marchés est plus réduite, tout simplement parce qu’il y a moins d’investisseurs actifs, et donc les chocs sont nettement plus violents quand ils se produisent. Et comme les incertitudes sont toujours là, que ce soit pour la Grèce, Chypre, le Portugal, la moindre étincelle, et c’est parti pour la panique ! Voilà pour la version pessimiste des choses.

D’autres au contraire pensent que l’été sera tranquille. Pas par la magie du Saint Esprit, mais tout simplement parce que les banquiers centraux des Etats-Unis et de l’Europe veulent avoir un été calme. Comment peuvent-ils l’obtenir ? C’est simple : ils savent que les investisseurs adorent des taux d’intérêt très bas, c’est même devenu leur drogue dure, ils sont accrocs aux taux d’intérêt très bas. Donc, tant le président de la banque centrale américaine que le président de la banque centrale européenne ont dit, et répété, qu’ils feront tout, pour maintenir des taux d’intérêt bas, tant que la situation économique le nécessitera.

Il n’en fallait pas plus pour redonner le moral aux investisseurs boursiers ; d’ailleurs en ce moment à Wall Street, c’est la fête, la Bourse enchaîne record sur record. Les boursiers ont donc conclu (à tort ou à raison ?) que l’été sera tranquille, car quoiqu’il arrive, les banquiers centraux joueront les pompiers en chef.

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