Loyer indexé et énergie augmentent le coût de votre bureau

L’Occupancy Cost Index, soit le coût médian annuel de l’utilisation d’un poste de travail dans un immeuble de bureau, a progressé de 0,27 % l’an dernier. Deux causes principales : l’indexation automatique du loyer et l’augmentation des coûts de l’énergie.

En 2011, la valeur de l’Occupancy Cost Index (OCI) en Belgique s’élevait à 11.776 euros par poste de travail par an, soit une légère augmentation de 0,27 % par rapport à 2010, indique la dernière étude d’AOS Studley. Cet indice représente le coût médian annuel de l’utilisation d’un poste de travail moyen dans un immeuble de bureau.

L’immobilier (bâtiment, location, entretien, énergie, etc.) représente 40 % de ce coût total, tandis que 36 % sont attribuables à l’informatique (l’ensemble du matériel prévu par poste de travail, les logiciels et services génériques, à l’exception des outils particuliers pour des activités spécifiques à l’entreprise), précise AOS Studley.

Les ressources et services en matière de sécurité, restauration, nettoyage, etc., pèsent pour 19 % dans les coûts. La gestion de l’immobilier et des services “facilitaires” (gestion stratégique, helpdesk, rapportage, etc.) représente 4 % du total tandis que les services extérieurs (salles de réunion, hôtels et transport) absorbent le pour cent restant.

L’indexation automatique du loyer et l’augmentation des coûts de l’énergie ont fait augmenter les coûts de l’immobilier ou de l’hébergement

Dans beaucoup de sociétés, l’indexation automatique du loyer et l’augmentation des coûts de l’énergie en 2011 ont fait augmenter les coûts de l’immobilier ou de l’hébergement, pointe également la société de conseils et services.

Pourtant, cette catégorie de coûts a diminué de presque 1 % dans l’OCI (- 0,94 %). Et ce, pour trois raisons, énumère AOS Studley. Primo, “au moment de clôturer de nouveaux contrats de bail (à la fin du contrat précédent) et lors de la renégociation des contrats de bail existants, les sociétés peuvent réaliser des économies grâce au faible niveau des loyers actuels”. Secundo, une “diminution significative voire un arrêt des investissements (et donc une diminution du coût des amortissements)”. Tertio, une “optimalisation des surfaces utilisées par poste de travail”.

L’incertitude persistante sur les marchés financiers influencera aussi l’évolution de l’OCI dans le futur, prévient AOS Studley, qui s’attend à ce que les coûts immobiliers diminuent encore suite à la pression constante sur les surfaces occupées par poste de travail, la diminution des loyers liée au vide locatif et la baisse de l’inflation.

Les coûts des services facilitaires devraient rester identiques ou augmenter légèrement. L’indexation automatique des salaires et le manque de personnel technique poussent les coûts vers le haut, mais la recherche continue d’optimalisation des coûts et de gains d’efficacité font en sorte que cet augmentation reste sous contrôle, conclut la société.

Trends.be

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