Immo – Le vrai dilemme : où acheter ?

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Des derniers chiffres officiels émanant du SPF Economie, il ressort que les prix de l’immobilier se stabilisent globalement, après plusieurs années de tassement progressif. Avec l’inflation et les taux d’intérêt au plus bas, acheter fait sens. Mais attention : localement, les prix montent et descendent fortement d’une année à l’autre. Prudence.

Globalement, les prix de référence, diffusés cette semaine par la Direction générale Statistique du SPF Economie et établis sur base de toutes les transactions enregistrées l’an dernier, se stabilisent. Le scénario que nous annonçions _ et appelions de nos voeux _ il y a dix ans déjà s’est confirmé.

Ceux qui en ont les moyens et ne sont pas encore passés à l’acte ont donc tout intérêt aujourd’hui à acheter un logement sans tarder. Ceux qui y trouvent un avantage en termes de localisation ou d’étalement des dépenses de rénovation privilégieront encore la maison ou la villa d’occasion. La majorité des autres _ et ils sont de plus en plus nombreux à la lecture des dernières statistiques officielles _ opteront pour un appartement, neuf de préférence, pour maîtriser les coûts et les charges.

Ces généralités rappelées, viennent l’analyse affinée et les chiffres, qui confirment partout la montée en force de l’appartement comme standard d’habitation de demain. Rien qu’en Région bruxelloise, près de 9.000 appartements d’occasion ont changé de propriétaire l’an dernier. .

Marché secondaire (occasion): réduire la focale au maximum

Du côté du marché résidentiel secondaire, les moyennes diffusées à échelle nationale ou régionale, légèrement haussières (de +1 à +3%), ne traduisent guère la réalité de terrain. La masse des dizaines de milliers de transactions différentes versées dans le même chaudron _ 146.190 au total ont été répertoriées en 2014 _ sont à ce point hybrides qu’elles noient les variations locales de prix, bien plus complexes et sévères qu’il peut paraître. Ce que l’on peut tirer comme enseignement majeur de ce dernier bilan global du marché résidentiel national, c’est que le nombre de transactions enregistrées devant notaire _ rien que sur le marché secondaire (occasion)_ repart solidement à la hausse, surtout du côté des maisons ordinaires (66.712 échanges actés). Outre les 44.179 ventes d’appartements et 19.477 de villas avec jardin, seuls les échanges de terrains sont en chute libre : 15.822 transactions en 2014, pour 21.835 encore il y a dix ans.

En Wallonie aussi

Au-delà de ce bilan général en termes d’activité globale, quand on réduit la focale, un constat se généralise à toutes les communes bruxelloises et à toutes les provinces wallonnes : d’une année à l’autre, les hausses et baisses locales du prix de référence ont de quoi faire perdre la tête ou la patience tant aux propriétaires qu’aux candidats à l’achat. En Wallonie, où le marché est pourtant qualifié de peu spéculatif dans la plupart des communes, les hausses de prix annuelles recensées atteignent parfois +60% ou -30% dans une même province.

Vous trouverez tous les prix par commune, interviews d’experts, analyses par province et chiffres du marché primaire (neuf) dans le Guide immobilier de Trends-Tendances qui sera dès le jeudi 30 avril en librairie.

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