France Télécom réfléchit à une vente de ses activités en Belgique, mais aussi en Autriche et en Suisse. Chez nous, il est actif via Mobistar, dont il détient près de 53 % du capital.
En Belgique, en Autriche et en Suisse, “France Télécom constate qu’il est dans une situation qui n’a pas vocation à évoluer vers la croissance, a indiqué une porte-parole du géant français, à la suite d’informations de l’agence DowJones Newswires. Par conséquent, on peut se poser la question soit d’une consolidation, soit d’une sortie du pays. A ce stade, cependant, il n’y a rien de fait.”
Chez nous, France Télécom est actionnaire du groupe de téléphonie Mobistar. Le capital de celui-ci est ainsi détenu à 52,91 % par Atlas Services Belgium (ASB), filiale détenue indirectement à 100 % par l’opérateur hexagonal (voir graphique ci-contre). Le reste du capital se compose de free float.
L’analyse de France Télécom résulte d’un réexamen des positions européennes du groupe récemment engagé par son PDG, Stéphane Richard. “Dans le cadre de sa revue stratégique, France Télécom regarde à la fois à acheter des actifs dans des zones de croissance, mais également, si son analyse aboutit à cela, à en céder”, a encore souligné la porte-parole.
“Notre portefeuille européen doit se montrer plus rentable, a noté Stéphane Richard dans une interview à DowJones, à paraître également dans le Wall Street Journal daté de mercredi. Dans certains pays, il n’y a pas de croissance.” Le patron de France Télécom a souligné dans cet entretien que le groupe était entré “dans une phase difficile” en Europe, avec un “modèle économique sous pression”.
France Télécom a déjà fusionné ses activités en Grande-Bretagne avec celles de Deutsche Telekom. Les deux groupes ont également partagé leurs réseaux en Pologne et réfléchissent à faire de même en Roumanie, en Slovaquie et en Autriche. Ils ont aussi récemment décidé de mutualiser leurs achats. “Mais il n’y a pas de plan global de fusion avec Deutsche Telekom”, a assuré Stéphane Richard.
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