Un rapprochement Belgacom/KPN ? “Le projet industriel n’est pas assez solide”

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Concurrents sur le mobile, alliés ponctuels sur le fixe, Belgacom et Base ont des destins croisés. Plusieurs fois évoqué, le rapprochement des deux opérateurs est loin d’être écrit dans les astres. Chacun tient à sa spécificité sur un marché du mobile fortement secoué par une guerre des prix inédite.

Il n’est pas arrivé à vélo. Et pourtant, il aurait pu. Jos Donvil, le CEO de Base, est un habitué des échappées cyclistes, qu’il pratique volontiers du côté du mont Ventoux ou du col du Galibier.

Son alter ego et principal concurrent, Didier Bellens, est plutôt attiré par la mer, qu’il rejoint régulièrement en fin de semaine du côté de Nieuport, où son voilier est amarré.

Dans leurs loisirs comme dans le business des télécoms, ils ne boxent pas dans la même catégorie.

Base et Belgacom, c’est un peu David contre Goliath. Le troisième opérateur mobile du pays et filiale du câblo-opérateur néerlandais KPN, face au premier opérateur télécoms et ancien monopole d’Etat.

Les CEO de ces deux entreprises ont été conviés par Trends-Tendances à croiser le fer sur les derniers sujets brûlants : fin du roaming, taxes sur les antennes GSM, ambitions de Tecteo-VOO, etc.
S’ils se rejoignent sur certaines causes communes, comme le ras-le-bol face à la régulation de leur secteur qu’ils trouvent disproportionnée, les deux opérateurs n’en restent pas moins des concurrents farouches, qui se sont remis coup pour coup dans la guerre des prix sans merci déclenchée par la loi télécoms et l’arrivée de Telenet sur le marché du mobile.

Découvrez ces interviews dans le magazine Trends/Tendances de cette semaine.

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