Le patron de la SNCB vise la mort du holding

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Marc Descheemaecker veut coller au modèle européen fondé sur la dualité opérateur de transport/gestionnaire d’infrastructure. Pour cela, il faut faire disparaître la SNCB-Holding et ne laisser que la SNCB et Infrabel.

Marc Descheemaecker, patron de la SNCB, estime que les chemins de fer seraient mieux servis avec une société de transport et un gestionnaire de l’infrastructure. La SNCB-Holding peut disparaître selon lui, lit-on vendredi sur le site de nos confrères de Knack. Ces déclarations se trouvent dans le plan d’économies que Marc Descheemaecker doit présenter vendredi lors du conseil d’administration, selon le magazine.

“La structure du groupe inefficace restreint la SNCB dans la réalisation de son autonomie financière saine, note le patron. Pour le management de la SNCB, il faut opter pour une structure qui soit aussi proche que possible du modèle européen fondé sur la dualité: un opérateur de transport et un gestionnaire de l’infrastructure.”

Il n’y a plus de place, dans ce modèle, pour un holding à côté de la SNCB et d’Infrabel.

Des mesures complémentaires d’économies figurent dans ce plan pour un total de 100 millions d’euros. La plus grande part (64 à 70 millions) doit intervenir dans la suppression de services de train faiblement fréquentés. “Il y 941 services de trains dans le collimateur”, selon Knack.

Le patron de la SNCB dément

Marc Descheemaecker dément avoir eu contact avec Knack et le journaliste Patrick Martens qui l’a erronément cité, a précisé la SNCB vendredi dans un communiqué en réaction à l’article de nos confrères.

“L’information selon laquelle la SNCB réduirait l’offre de 10 % a d’ailleurs été démentie par Marc Descheemaecker devant la Chambre et le Sénat mardi dernier, précise la compagnie des chemins de fer. Il a confirmé qu’une analyse a été faite sur les 10 % de trains avec très faible occupation et mauvaise couverture de coûts mais aucune décision n’a été prise à ce stade.”

L’administrateur délégué de la SNCB déplore quant à lui “la diffusion d’informations qui portent une nouvelle fois atteinte à l’image du groupe SNCB”.

Trends.be, avec Belga

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