Dix conseils pour réduire le bruit en open-space (Partie 2)

Le bruit en open-space : une fatalité ? Alors que ce mode d’organisation de l’espace de travail se généralise, la fatigue et le stress générés par la proximité physique des salariés sont de moins en moins bien supportés. Des solutions existent pourtant pour favoriser le travail en silence dans les espaces ouverts.

Isoler les espaces bruyants
Photocopieur, imprimante partagée, porte d’entrée et bien évidemment coin café : certaines zones génèrent beaucoup plus de nuisances sonores que d’autres. Elles ont besoin d’être isolées ou tout du moins, nécessitent un traitement particulier. Ainsi, il n’est pas obligatoirement indispensable de chercher à annuler le bruit : “entendre l’activité en provenance de l’entrée n’est pas grave. Il faut surtout se prémunir contre le trouble visuel”, indique Jean-Pierre Bosquet. En effet, les mouvements intempestifs contribuent fortement à la nuisance sonore, en attirant l’attention sur un bruit de fond que l’on n’aurait pas obligatoirement perçu sinon. Pour l’entrée, l’installation d’une chicane peut ainsi être suffisante.

Réduire le bruit des appareils Les mécanismes de ventilation, de chauffage ou de climatisation peuvent se révéler particulièrement bruyants. Leur choix doit être fait en tenant compte de critères acoustiques.

Avoir recours à des cloisons intermédiaires Pour reproduire le concept de segmentation des bureaux tout en conservant l’idée d’ouverture de l’open-space, certaines entreprises ont opté pour l’installation de cloisons à mi-hauteur, parfois transparentes. Mais leur utilité reste encore à prouver : “En dessous de 1,70 mètres, elles ne servent pas à grand chose en termes d’acoustique mais elles sont très importantes psychologiquement pour le salarié qui peut ainsi se reconnaître dans son emplacement de travail”, explique Jean-Pierre Bosquet.

Mettre en place des codes couleurs
Une astuce que chaque salarié peut facilement mettre en place à son poste de travail : le code couleur indiquant son niveau de disponibilité. Une signalétique rouge, jaune ou verte peut ainsi symboliser les trois états : “à ne pas déranger”, “à ne déranger que pour des urgences” et “disponible”.

S’isoler individuellement
Et si ces différentes solutions ne suffisent pas, il est toujours possible de s’isoler virtuellement grâce à des obturateurs d’oreilles ou des casques de protection, à l’image de ceux utilisés sur les chantiers. La technologie fournit également de nouvelles solutions. Ainsi, le système “anti-bruit” de certains casques annule le fond sonore ambiant : un micro capte les sons extérieurs au casque qui diffuse alors dans l’oreille des sons opposés pour les neutraliser.

Source : www.journaldunet.com

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