Le chiffre du jour : 1.200 euros

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Les dégelées boursières ont entraîné une moins-value de 13,1 milliards d’euros sur les portefeuilles belges au deuxième trimestre. Soit 2.800 euros par famille ou 1.200 euros par Belge.

Les familles belges ont senti passer la crise européenne de la dette. Les cours de Bourse en forte baisse ont provoqué au deuxième trimestre de 2010 une moins-value de 13,1 milliards d’euros sur les portefeuilles en Belgique. Cela revient à une addition de 1.200 euros par Belge et 2.800 euros par famille, écrivent mercredi L’Echo et De Tijd.

Avec cette moins-value , les problèmes de l’Irlande, du Portugal et de l’Espagne et la crise en Grèce ont touché le plus durement le portefeuille d’actions du Belge, selon des chiffres de la Banque nationale. La valeur des fonds d’investissement et des assurances-vie a également faibli. Les fonds d’investissement, et dans une moindre mesure les assureurs, investissent une partie de leurs actifs en Bourse.

La capacité financière nette des familles a diminué, entre fin mars et fin juillet, de 8,5 milliards d’euros, à 715,1 milliards. La moins-value sur les portefeuilles a été en partie compensée par le fait que le Belge épargne plus. La capacité d’épargne nette a augmenté de 4,5 milliards d’euros.

Le compte-épargne reste particulièrement populaire. Les familles ont augmenté leurs avoirs sur les comptes-épargne de 4,4 milliards d’euros, à 187,5 milliards et avaient également plus d’argent sur leur compte à vue.

Dans les avoirs des familles, les assurances pèsent clairement plus lourd que le compte-épargne, mais la Banque nationale remarque que beaucoup de familles n’en sont pas conscientes.

Trends.be, avec Belga

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