Ce mercredi, Areva annonce un plan d’économies exceptionnel. Et pour cause : l’entreprise française a enregistré en 2014 une perte record de près de 5 milliards d’euros.
Cette perte s’expliquerait d’abord par une certaine immobilité du secteur nucléaire, due en partie à la catastrophe de Fukushima. Aussi, le groupe a perdu en compétitivité. A ces difficultés se sont ajoutés des problèmes de gestion.
Pour remonter la pente, Areva mise sur un plan de compétitivité : une productivité accrue, des “implantations géographiques” mieux ciblées, et “de nouveaux leviers d’achats“. La firme compte également réduire ses investissements, qui devraient passer en l’espace de quelques années de 4,6 milliards à 3 milliards d’euros. En parallèle, des actifs devraient être cédés, et une levée de fonds organisée.
Areva ne devrait annoncer son “projet d’accord-cadre” sur “l’emploi, les rémunérations et {le} temps de travail” qu’à la fin du mois de mars.
Enfin, l’entreprise n’a pas caché son ambition de refonte de son partenariat avec EDF. Le ministre français de l’économie, Emmanuel Macron, préconise quant à lui un “rapprochement capitalistique“, selon Le Figaro.
