Lancée il y a quelques mois, l’Alfa Romeo Giulia élargit sa gamme vers le haut avec une déclinaison Veloce qui se veut plus sportive. Pour justifier ce qualificatif, elle embarque un moteur inédit 2.0 turbo à essence crachant 280 chevaux, couplé à une boîte auto ZF à huit rapports. Et accole le tout à une transmission intégrale Q4, qui reste 100 % propulsion tant que les conditions le permettent puis permet le renvoi jusqu’à 50 % vers l’essieu avant lorsque l’adhérence vient à manquer.
Un oeil averti distinguera la version Veloce à son bouclier largement ajouré, façon Quadrifoglio, son entourage de portes noir, son diffuseur arrière intégrant une double sortie d’échappement et ses grandes roues 18 pouces. A l’intérieur, on découvre des sièges cuir plus enveloppants, des inserts en alu sur la planche de bord et un volant spécifique. On remarque aussi de notables progrès en termes de finition, notamment d’assemblages de matériaux. Quatre grands adultes prennent place aisément mais pas cinq si ce n’est en dépannage, à cause de l’imposant tunnel central nécessaire à la transmission aux roues arrière.
Dès la première accélération, le moteur semble recevoir une décharge électrique et bénéficie de surcroît du très bon pilotage de la boîte ZF. La direction, légère mais très directe, vivifie cette Veloce qui bondit vers l’intérieur des courbes comme aucune autre rivale. La suspension contient efficacement le roulis sans se désunir si une bosse survient en appui. La fameuse molette DNA permet de choisir son mode de conduite, du plus sage au plus sportif. Cette familiale comble les sens. Belle, performante et confortable, la Giulia Veloce colle aux basques des références allemandes de la catégorie premium.
Christophe
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