Bornes de recharge ultra-rapides:  la Wallonie mise sur Sparki

Ethias, Wallonie Entreprendre et Gridlink investissent 24 millions d’euros dans Sparki, une start-up belge, pour déployer des bornes ultra-rapides en Belgique et en particulier, en Wallonie.

Dans son plan de développement, le gouvernement wallon a fixé des objectifs ambitieux pour l’infra­structure de recharge des voitures électriques sur son territoire : d’ici 2026, 6.000 bornes (4.000 publiques et 2.000 privées) seront installées tandis qu’à l’horizon 2030, ce sont 40.000 points de charge qui devraient être disponibles.

Dans ce contexte, la Région, via Wallonie Entreprendre, vient d’investir, conjointement avec Ethias et Gridlink, le courtier en énergie, 24 millions d’euros dans Sparki, une start-up belge méconnue mais déjà très active principalement en Flandre avec 90 bornes de recharge ultra-rapides. Cet investissement, sous forme de prêt convertible dans l’intention de monter dans l’actionnariat, est destiné à soutenir le plan de croissance à cinq ans de cette jeune entreprise, dont les bor­nes sont déjà présentes, au sud du pays, à Ciney et à Gembloux.
Ces 24 millions font partie d’une plus large levée de fonds (100 millions) destinée à couvrir le déploiement de 1.200 points de rechargement répartis sur 300 sites ; 40 % de ces points sont prévus en Wallonie.

Contrairement à d’autres sociétés, Sparki ne vise pas les autoroutes mais les voies rapides et les zones autour des grandes villes. Elle a d’ailleurs déjà déployé des bornes dans les banlieues de Gand, d’Anvers et de Bruxelles.

D’ici à la fin de l’année, 80 points de recharge ultra-rapides émailleront la Wallonie. Selon Gridlink, le matériel de Sparki est le plus véloce du marché belge, avec un trajet Ostende-­Arlon qui se recharge en 10 minu­tes.

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