Vooruit veut des garanties sur papier d’une politique “plus sociale”
Melissa Depraetere a répété que son parti ne compte pas discuter du contenu d’un accord de coalition tant que Bart De Wever n’a pas lui-même proposé une “note de départ”, un document de travail.
“Il nous faut une note de base. Il doit y avoir un signal qu’une autre politique est possible”, ajoute Melissa Depraetere. La présidente des socialistes est arrivée quasi en même temps que son homologue du CD&V Sammy Mahdi, à l’endroit où se réunit habituellement l’exécutif flamand.
Ce premier contact à trois est une première étape vers la coalition envisagée en priorité par Bart De Wever: N-VA – CD&V – Vooruit, une majorité de 65 sur 124 sièges au Parlement flamand.
Sammy Mahdi s’est quant à lui abstenu de toute déclaration préalable à la discussion, “par respect” pour l’informateur. “On vient entendre ce que l’informateur Bart De Wever a à nous dire”, a quant à elle lancé Melissa Depraetere. Les socialistes n’en font pas mystère: pour eux, une participation gouvernementale n’est possible que si la Flandre ouvre la porte à une politique “plus sociale”. Et ils veulent des garanties sur papier en ce sens, avant de s’engager dans des négociations de contenu, a répété la présidence de parti vendredi.
Dimanche dernier, l’électeur flamand a “puni” la politique du gouvernement sortant, a assuré Melissa Depraetere. Vooruit, dans l’opposition, a fait un bond en avant, tandis que la N-VA se maintenait avec un tout léger recul (-0,94), que le CD&V reculait de plus de 2 points de pourcentage et que l’Open Vld dégringolait.
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