Le consommateur belge en 7 tendances
« Le Belge joue sur les deux tableaux : malgré un pouvoir d’achat croissant, nous économisons plus que jamais. »
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Nous aimons prendre du bon temps, mais nous le faisons avec une bonne dose de prudence. Alors que les week-ends sont de plus en plus synonymes de détente et d’expérience, les consommateurs belges restent fidèles à leurs comptes d’épargne. Lors du Mastercard Innovation Forum annuel à Bruxelles, les résultats de recherche du Mastercard Economics Institute, dont ceux-ci, ont été présentés en avant-première.
L’économie de l’expérience tourne à plein régime : nous consacrons de plus en plus de temps le week-end à la détente et aux expériences. En effet, nous programmons plus souvent nos rendez-vous chez le coiffeur, nos courses et autres “incontournables” pendant la semaine. Résultat ? Le week-end est libre pour une balade à vélo, un dîner entre amis ou une soirée au cinéma. Et qu’en est-il du travail ? Grâce à des modèles de travail hybrides et même à des “workations”, nous combinons les vacances avec quelques jours de travail, ce qui rend les séjours plus longs ET plus abordables. Telles sont quelques-unes des observations remarquables de Natalia Lechmanova, économiste en chef du Mastercard Economics Institute, qui étudie les tendances de consommation : « Les Belges restent toutefois prudents et jouent sur les deux tableaux, car malgré un pouvoir d’achat en hausse, ils épargnent plus que jamais. »
Le Belge en 7 tendances de consommation
1. Plus de plaisir le week-end
Le week-end devient de plus en plus un moment de détente et de plaisir. Alors que le samedi était autrefois consacré aux courses ou aux affaires pratiques, ce temps est désormais reporté sur la semaine. « Les Belges planifient les tâches de type courses ou visites chez le coiffeur pendant la semaine », constate Natalia Lechmanova. « Cela libère de l’espace le week-end pour des activités qui procurent un réel plaisir, comme une sortie au restaurant, une partie de golf ou une soirée cinéma. » Cette évolution n’est pas le fruit du hasard, elle est due à des modèles de travail hybrides. Grâce à la flexibilité du travail, les gens ont le temps de s’occuper des tâches ménagères pendant la journée, ce qui leur donne une totale liberté le week-end. « Les nouvelles manières de travailler ont donné aux Belges la possibilité de planifier leur semaine de manière plus efficace. Le week-end est désormais entièrement consacré à la détente et aux contacts sociaux », conclut Lechmanova.
2. Profiter plus longtemps des vacances
Le modèle de travail hybride a modifié non seulement la semaine de travail, mais aussi les vacances. Les Belges restent plus longtemps sur leur lieu de vacances en combinant travail et loisirs pendant un “workation”. Pour Lechmanova, il s’agit d’une étape logique dans la redéfinition du temps et de l’argent. « Les workations donnent aux Belges la liberté de profiter plus longtemps de leurs vacances tout en restant productifs. Cela réduit le stress des vacances courtes et rend les séjours longs plus abordables. »
Outre les avantages de vacances plus longues, le travail hybride offre également des avantages financiers. La réduction des frais de navette et la flexibilité de la semaine de travail permettent aux consommateurs belges de disposer d’une plus grande marge budgétaire. « Nous constatons que ces économies sont souvent investies dans des expériences, telles qu’un séjour plus long dans une maison de vacances, un concert unique ou la visite d’un restaurant luxueux », poursuit Lechmanova.
3. Le cochon-tirelire reste notre animal favori
Malgré l’accent mis sur le plaisir et les expériences, les Belges restent un peuple économe. Cela s’explique en partie par la hausse des taux d’intérêt, qui rend l’épargne plus attrayante. Mais ce n’est pas tout. Selon Natalia Lechmanova, « les Belges épargnent aujourd’hui une part plus importante de leurs revenus que ce à quoi on pourrait s’attendre, malgré un taux de chômage historiquement bas et un pouvoir d’achat en hausse ». Les incertitudes géopolitiques et le souvenir de chocs économiques tels que la pandémie rendent les gens plus prudents. Ils veulent se constituer une réserve, même si les perspectives sont meilleures qu’il y a un an. « Cette prudence est logique », estime Lechmanova, « mais il est important de souligner que les Belges continuent de prendre du bon temps, même s’ils sont tournés vers l’avenir. »
4. Plus de plaisir, moins de choses
La pandémie a entraîné des changements durables dans la manière dont nous dépensons notre argent. Pendant les confinements, une grande partie du budget était consacrée aux dépenses essentielles, telles que la nourriture et l’énergie. Maintenant que ces coûts ont baissé, il est possible de dépenser pour le plaisir et les expériences. Les voyages, les concerts, les restaurants et les spectacles figurent en tête de liste. « Nous constatons une nette préférence pour l’économie de l’expérience », explique Lechmanova. « Les Belges veulent se créer des souvenirs plutôt qu’acheter des choses. » Nous constatons également des changements dans les achats matériels. Les produits électroniques, tels que les ordinateurs portables et les téléviseurs, connaissent de nouveau une croissance après un pic lié à la pandémie. Ces produits ont un cycle de vie plus court que des meubles, par exemple, de sorte que le cycle de remplacement redémarre.
5. La technologie change le comportement des consommateurs
Les avancées technologiques offrent de nouvelles possibilités d’achat et de consommation. Le big data et l’intelligence artificielle (IA) ouvrent la voie à des offres personnalisées et à une commodité maximale, ce que Lechmanova appelle les “expériences sans friction”. « Les entreprises utilisent de plus en plus l’IA pour mieux comprendre les clients et prédire leurs besoins. Cela se traduit par des recommandations intelligentes, par exemple pour des vacances ou un nouvel achat. » Bien que la technologie offre aux consommateurs une plus grande commodité, l’adoption de l’IA n’en est qu’à ses balbutiements. « Nous n’en sommes qu’au début de cette révolution », souligne Lechmanova. « Le potentiel est énorme, mais nous avons encore beaucoup à apprendre sur la manière dont les entreprises et les consommateurs peuvent tirer le meilleur parti de cette technologie. »
6. Le prix d’abord, le monde ensuite
La durabilité est importante, en particulier pour les jeunes générations comme la génération Z. Pourtant, le prix reste souvent le facteur décisif dans les achats. La fin du mois est plus proche que la fin du monde. « Bien que les jeunes générations soient plus soucieuses de l’environnement, le rapport qualité-prix reste un facteur important », constate Lechmanova. « La fast fashion, par exemple, reste populaire malgré son impact sur l’environnement. » Nous observons une dynamique similaire dans d’autres catégories de dépenses. Dans le domaine de l’habillement, nous sommes légèrement moins enclins à choisir des options économiques qu’ailleurs en Europe, mais dans le domaine de la restauration, nous constatons un glissement vers des options moins chères, telles que la restauration rapide. « La sensibilité au prix joue toujours un rôle important », explique Lechmanova, « même si elle commence à diminuer légèrement dans certains secteurs. »
7. Un cas à part en Europe
En Europe, nous présentons un profil unique. Bien que la confiance des consommateurs se soit rétablie plus fortement ici que dans certains pays du nord, elle reste plus faible que dans le sud de l’Europe. L’Espagne et le Portugal affichent de meilleures performances, tandis que la Belgique occupe une position intermédiaire stable. Lechmanova s’attend à ce que le Belge ouvre davantage son portefeuille. « Avec la baisse des taux d’intérêt et la reprise du marché de l’immobilier, nous verrons davantage de dépenses dans l’amélioration de l’habitat et les biens durables », prédit-elle. Cela devrait soutenir encore la reprise de l’économie.
Le monde évolue à une vitesse vertigineuse, mais nous ne nous laissons pas impressionner facilement. Le consommateur belge reste pragmatique, gardant un œil sur son compte d’épargne tout en appréciant la vie.
Aider et protéger les consommateurs
Henri Dewaerheijd, Country Manager Belgium & Luxemburg chez Mastercard, estime que ces tendances offrent à Mastercard la possibilité de continuer à jouer un rôle de premier plan dans le soutien des consommateurs belges. « Nous leur apportons la tranquillité d’esprit en capitalisant sur les tendances qui changent la vie quotidienne et les habitudes de paiement », estime-t-il. L’une des principales innovations est Click to Pay, qui offre une expérience transparente pour les paiements en ligne. « Avec Click to Pay, les consommateurs peuvent effectuer leurs achats sans avoir à saisir les détails de leur carte à chaque fois. Le paiement est effectué en toute sécurité par authentification biométrique, ce qui est non seulement rapide et facile, mais aussi très fiable. »
En plus de rendre les paiements sans souci, Mastercard s’engage à protéger les consommateurs. « Nous offrons un service supplémentaire qui permet aux consommateurs de se faire rembourser les frais de retour si un achat ne correspond pas à leurs attentes », explique Dewaerheijd. « Ce service s’applique aux achats en ligne effectués avec sa carte de crédit Mastercard en Europe, aux États-Unis et au Canada. Les clients peuvent utiliser ce service jusqu’à trois fois par an, ce qui leur permet de faire leurs achats sans se soucier des coûts cachés. » Pourquoi trois fois par an ? « Parce que nous voulons soulager les clients, mais sans pour autant encourager un comportement d’achat en ligne débridé. Pour nous, il s’agit de trouver le bon équilibre : répondre aux besoins des consommateurs tout en encourageant un comportement d’achat responsable et durable. »