Signal orange foncé pour les marchés boursiers

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Danny Reweghs
Danny Reweghs Journaliste

Le conflit armé qui fait rage actuellement entre le Hamas et Israël pèse lourdement sur les marchés boursiers internationaux. Et il s’ajoute à la hausse des taux d’intérêt, les banquiers centraux ne voulant pas annoncer la fin du cycle haussier des taux d’intérêt, en raison du redressement de l’économie. Les consommateurs continuent de consommer et les entreprises ne licencient pas à cause de la pénurie de main d’œuvre sur le marché du travail.

Jusqu’à présent, les résultats des entreprises, supérieurs aux prévisions, ont permis de maintenir les indices boursiers à flot. Mais la pression augmente. Des entreprises américaines et européennes de premier plan, telles qu’Alphabet et LVMH, entre autres, ont vu leur valeur en Bourse s’affaisser ces derniers temps peu après l’annonce de leurs résultats du dernier trimestre. 

En conséquence, la principale jauge du marché boursier américain – l’indice Standard&Poor’s500 –, dont la zone de soutien cruciale de 4.150-4.200 points, a été soumise à une très forte pression. L’indice S&P500 vient également de passer sous sa moyenne mobile de 200 jours, soit sous le cours moyen calculé sur les 200 dernières séances et c’est ce que les  analystes techniques considèrent comme un signal d’alarme important. Et cela s’explique aussi par le fait que presque tous les indices boursiers européens sont passés sous cette moyenne de 200 jours au cours des dernières semaines.

Un retournement de situation rapide

Pendant des semaines, le signal d’alarme envoyé par les marchés boursiers était orange. Aujourd’hui, nous sommes passés à l’orange foncé. Pour être clair, ce n’est pas encore “rouge” mais Wall Street n’a plus guère de marge de manœuvre, même si les choses peuvent encore s’inverser dans les prochains jours.

Pour cela, deux éléments sont essentiels. Premièrement, les résultats de la plupart des grandes entreprises et des stars de la tech, comme Microsoft, doivent répondre aux attentes du marché. Deuxièmement, la hausse des taux d’intérêt à long terme doit prendre fin.

Le message n’est pas encore à la panique, mais il faut accroître notre vigilance. Un rallye de fin d’année n’est pas totalement exclu, mais la tendance à la baisse des marchés boursiers doit cesser rapidement.

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