Les jeunes peu adaptés à la réalité du marché du travail

A l’heure où de nombreux jeunes viennent de terminer leurs études, les PME sont sans doute un terreau d’emploi à creuser.

Selon une enquête du SNI (Syndicat neutre des indépendants), 48% d’entre elles ont engagé, au cours des deux dernières années, des jeunes sortis de l’école. Dans un tiers des cas (37%), les PME qui engagent des jeunes tout juste sortis de l’école le font en vue de pouvoir les former; 22% des entreprises qui recrutent des jeunes, le font pour leur donner une chance. Le fait que les jeunes coûtent moins cher aux employeurs n’est un argument décisif que pour 12%. Enfin, 21% des PME interrogées engagent des jeunes sans expérience professionnelle parce qu’ils sont motivés et ils ont la facilité de s’exprimer. Toutefois, ces mêmes PME s’inquiètent de la vision peu réaliste que les jeunes ont du marché du travail. Les entreprises sondées estiment que les jeunes sont vite satisfaits de leur rendement (19%) et démotivés (14%), leur flexibilité laisserait aussi à désirer (11%). Ils s’attendent en général à gagner plus, à obtenir des avantages (smartphone, voiture…) dès leur arrivée et tablent sur un nombre de jours de vacances irréaliste. Pour le SNI, “des stages en entreprise, à partir du troisième degré dans l’enseignement secondaire, devraient être obligatoires et pas uniquement dans l’enseignement technique et professionnel.” Cela leur permettrait de mieux appréhender la réalité. (Belga)

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