Les marchés émergents au rabais: est-ce le moment d’acheter?

L'Inde connaît par exemple une forte croissance, alors que la Chine est dans le mou. © REUTERS

Les marchés émergents, une définition qui date des années 1980. Le terme reprend les places boursières d’Amérique latine, d’Asie, d’Afrique et d’Europe de l’Est. Son nom indique l’espoir de croissance et de développement.

Entre les années 1990 et 2010, cette croissance était effectivement au rendez-vous, dépassant celle des marchés dits “développés”. Mais cette dernière décennie, ils font moins bien. Les marchés émergents sont donc dans le creux, se négociant avec un rabais par rapport aux marchés développés. Est-ce donc le moment, pour les investisseurs, de profiter du creux et d’acheter avant une éventuelle remontée des cours ?

Oui et non. D’abord, il n’y aurait pas encore de bonnes affaires en termes de valorisations, montrent les chiffres du gestionnaire d’actifs Schroders (son indice est pile entre “cher” et “bon marché”).
Ensuite, la décote des marchés émergents face aux marchés développés a déjà été plus forte par le passé.

La rentabilité des entreprises est sous pression et la situation ne devrait pas s’améliorer, met aussi en garde JP Morgan. Il ne faudrait donc pas s’attendre à un rendement extraordinaire. Mais il faut aussi garder en tête que ces marchés représentent des réalités différentes : l’Inde connaît par exemple une forte croissance, alors que la Chine est dans le mou.

Tout dépend alors des investisseurs, de leur envie de prendre du risque, de la place qu’ils veulent allouer aux marchés émergents dans leur portefeuille, et sous quelle forme (fonds plus large ou actions).

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