Vous aviez souscrit au bon d’État de septembre 2024? Vous aviez plutôt misé sur les comptes à terme, alors plus intéressants? Ces placements à 1 an arrivent tout doucement à échéance, et il est temps de réfléchir à la suite : où placer cet argent. Grâce à notre calculateur, estimez vos gains et découvrez les options préférées des investisseurs pour faire fructifier ce capital.
À partir du 26 août prochain, les particuliers pourront souscrire à de nouveaux bons d’État, dont les coupons seront bientôt dévoilés. Une campagne qui tombe à point : elle coïncide avec l’échéance du bon d’État à 1 an lancé en septembre 2024, ainsi que certains comptes à terme. Mais combien rapporte le bon d’État ? Et faut-il réinvestir dans cette formule ou explorer d’autres alternatives ?
Bon d’État à 1 an : calculez vos gains
Le coupon brut pour ce placement à 1 an s’élevait à 2,75%, soit 1,93% après déduction du précompte mobilier de 30%. Grâce à notre module, vous pouvez saisir le montant investi et découvrir le rendement exact que vous percevrez dans les prochaines semaines.
Calculateur – Bon d’État 1 an (septembre 2024)
Taux net : 1,93 % — Saisissez un montant pour estimer le gain net et le total récupéré.
Gain net (€) | Total récupéré (€) |
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Hypothèses : intérêts nets arrondis à 2 décimales. Calcul indicatif à taux net 1,93 %.
(Attention : Ce module est fourni à titre indicatif, et ne constitue donc pas un conseil financier. Le montant réel perçu peut varier en fonction d’autres facteurs, par exemple si vous êtes passé par un établissement bancaire qui pourrait appliquer une retenue).
Faire fructifier son argent : le choix des investisseurs
Comment utiliser son argent ? Quelles sont les différentes options en matière d’investissement ? Selon le dernier baromètre d’ING, « il semblerait que les investisseurs ne savent pas vraiment quoi faire de leurs liquidités ». Et pour cause : l’évaluation de la situation économique et les perspectives des marchés boursiers restent médiocres.
« En juillet, il y avait encore beaucoup d’incertitude quant aux droits de douane américains. Après deux mois de forte hausse des cours des actions, le boom boursier a également semblé temporairement s’essouffler en juillet. Ces éléments peuvent expliquer pourquoi la confiance des investisseurs a stagné », explique Peter Vanden Houte, économiste en chef chez ING Belgique.
Mais malgré ce pessimisme, les Belges continuent d’investir. Leur option préférée ? Les comptes à termes.
Les comptes à terme
Ainsi, la moitié des investisseurs belges déclarent avoir placé de l’argent sur un compte à terme ces 12 derniers mois. Et la plupart (47%) prévoient d’y recourir à nouveau dans les prochains mois. Mais sur quel cheval miser ? Avec un rendement net de 1,68%, Izola Bank Saver+ apparaît comme l’option la plus attractive à 1 an.
Les actions et fonds d’actions
Pour autant, 4 investisseurs sur 10 estiment que les taux d’intérêt actuels des comptes à terme ne compensent plus l’inflation. Les investisseurs réfléchissent donc à d’autres possibilités d’utilisation de leur argent. Ainsi, 46% d’entre eux envisagent d’investir dans des actions ou des fonds d’actions dans les 6 prochains mois. Acheter une action revient à placer son argent dans une entreprise donnée. À savoir qu’un fonds d’actions est un panier de produits financiers composé uniquement d’actions. Le portefeuille de l’investisseur est ainsi automatiquement diversifié, sans qu’il ait à investir dans chaque action individuellement.
Les fonds mixtes
Selon le baromètre d’ING, 40% des investisseurs souhaitent réaliser des achats de fonds mixtes (actions, obligations, liquidités…). Un fonds mixte n’investit pas uniquement dans l’un ou l’autre type d’actions ou d’obligations, mais répartit ses avoirs autant en actions qu’en obligations et en comptes ou liquidités. Bref, il s’agit d’un fonds d’investissement qui répartit son capital entre différentes classes d’actifs. L’objectif? Se diversifier pour diminuer le risque.
Les obligations ou fonds d’obligations/ETF
Enfin, 38% comptent investir dans des obligations ou des fonds d’obligations/ETF. Même principe que pour les actions, à la différence qu’il s’agit cette fois d’obligations. Les obligations sont des titres de prêts émis par une entreprise ou un État, par exemple pour financer des projets de développement. Concrètement, un investisseur prête son argent à une entreprise ou un État pour répondre à un besoin de capital. Il perçoit alors des intérêts annuels en contrepartie. Et lorsque l’obligation arrive à échéance, l’investisseur récupère l’argent prêté.
Outre ces options, qui comportent chacune leurs avantages et leurs risques, les investisseurs ont également le choix de déposer leur argent sur un compte d’épargne… et de le laisser dormir. Une décision à prendre selon son profil d’investisseur. Et vous, préférez-vous la sécurité ou visez-vous un rendement supérieur? Une chose est sûre : dans un contexte incertain, il est essentiel de comparer les alternatives avant de choisir où placer ses économies…
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