Eden Hazard fait désormais partie des Belges les plus riches

Eden Hazard était déjà le footballeur belge le mieux payé de tous les temps. Il fait désormais aussi partie des Belges les plus riches. Alors qu’il vient d’annoncer sa retraite, celle-ci s’annonce particulièrement dorée.

Eden Hazard n’a que 32 ans, mais l’ancien capitaine des Diables Rouges vient d’annoncer sa retraite. Si la fin de sa carrière s’est déroulée en mode mineur, celui qui a été footballeur professionnel durant seize ans a su, au passage, amasser une confortable fortune. Des clubs comme Lille (son premier club en tant que pro), Chelsea (qui l’achète alors qu’il n’a que 21 ans) ou dernièrement le Real Madrid, lui ont versé de très généreux salaires.

A Lille, il aurait ainsi gagné sur 5 saisons entre 4 et 5 millions d’euros nets selon Nieuwsblad. A Chelsea, ou il passe ensuite, il sera le joueur le mieux payé du club. En sept ans, il aurait obtenu pas moins de 47 millions d’euros nets. Soit un salaire entre 6 et 7,4 millions nets par an, plus une prime de 2,4 millions pour son prix de Joueur de l’année en Premier League en 2015. Mais le vrai pactole vient ensuite. Lorsqu’il rejoint le Real Madrid en 2019, suite à un transfert retentissant de 130 millions de livres sterling.

Cette transaction va immédiatement propulser sa valeur nette vers des sommets stratosphériques. Il sera le joueur le mieux payé du championnat pendant 4 ans en gagnant 15 millions d’euros nets par an. Et comme son contrat initial prévoyait un engagement de cinq ans, à cela se rajoute une indemnité de 3 millions pour la rupture de son contrat. En tout, Eden Hazard va s’enrichir 63 millions d’euros nets durant son passage madrilène, précise Het Nieuwsblad. À défaut de briller à travers des exploits sportifs, il y aura assuré ses arrières en amassant une fortune considérable au fil des saisons.

Merci Bosman

Grâce à ses clubs, Eden Hazard aurait ainsi gagné 115 millions d’euros durant sa carrière. Une fortune rendue en partie possible par l’arrêt Bosman. Un arrêt qui doit son nom à un joueur belge, Jean-Marc Bosman. Suite à la plainte judiciaire de ce joueur belge opposé à son ancien club le RCF Liège et à l’UEFA, il a été décidé de lever la limite dans une équipe de trois joueurs européens issus d’un autre pays. Le marché s’est européanisé et la surenchère des salaires a pu commencer. Les meilleurs joueurs vont aujourd’hui là où ils peuvent gagner le plus. En sachant que les budgets des clubs ont été multipliés par 10, notamment grâce à l’explosion des droits télés, les salaires ont suivi la même tendance et atteignent des montants faramineux. “Les joueurs qui sont deux fois meilleurs que les autres gagnent dix fois plus. Il faut seulement réussir à rester dans ce cercle fermé” précise De Standaard. Et l’avalanche d’argent sur le football n’est pas sur le point de s’arrêter avec l’Arabie saoudite qui est entrée dans la danse.

Aux salaires reçus par Hazard, s’ajouteront au fil des ans des primes de sélections nationales, des contrats de sponsoring et des droits d’auteur pour figurer sur la couverture du jeu vidéo Fifa par exemple. Selon Forbes, ses collaborations avec des marques comme Nike, Lotus, bwin, Ice Watch, McDonald’s ou encore Nissan lui rapportaient environ 5 millions d’euros par an à la fin des années 2010, soit durant sa grande époque.

© PG

Eden Hazard fait aussi preuve d’une certaine sobriété, surtout si on la compare à d’autres joueurs. L’argent amassé ne sera pas dilapidé par trop d’extravagances (tout au plus une Lamborghini), ni dans des investissements hasardeux. Deux mauvaises habitudes de footballeurs qui a valu la ruine à plusieurs d’entre eux. Tout cela fait que, si l’on se fie au classement des Belges les plus riches, la fortune d’Eden Hazard s’élèverait aujourd’hui à 93 millions d’euros.

Une entrée fulgurante

Une fortune qui lui permet de se hisser à la 251e place dans ce classement qui compte 701 noms. Pour y figurer, il faut au minimum disposer d’une fortune de 25 millions d’euros. La plupart des personnes reprises sont nées riches et/ou on fait croître leur fortune, fait remarquer le Standaard. Il est rarissime qu’on y entre sur seulement une génération, comme vient de le faire le Brainois en moins de 16 ans. « Si cet argent est bien investi, ses enfants et petits-enfants n’auront pas à travailler », précise encore De Standaard. Rien que les intérêts sont le gage d’une belle fortune. « Avec un taux d’1,5%, c’est 1,4 million d’euros par an »

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