Versement de la prime de pouvoir d’achat: attention, la date butoir approche
Pour faire face à la hausse générale du coût de la vie, les entreprises ayant obtenu de bons résultats peuvent octroyer une prime supplémentaire à leurs salariés: la prime de pouvoir d’achat. Mais attention, le paiement doit être effectué au plus tard le 31 mars.
Depuis le 1er juin 2023, les entreprises belges qui ont obtenu de bons résultats peuvent octroyer à leurs employés une prime pour soutenir leur pouvoir d’achat. Il s’agit d’un bonus fiscalement avantageux qui revêt la forme d’un chèque consommation papier ou électronique. Tout comme les chèques classiques, celui-ci vous permet d’acheter des produits essentiels et écologiques. Par exemple, des produits alimentaires locaux, ou encore des appareils électroménagers à faible consommation énergétique.
À combien s’élève la prime de pouvoir d’achat?
Celle-ci s’élève à maximum 500 euros dans les entreprises qui ont réalisé des bénéfices élevés et à maximum 750 euros dans les entreprises qui ont réalisé des bénéfices exceptionnellement élevés. Les accords sectoriels ou d’entreprise peuvent également prévoir un montant inférieur. La cotisation patronale pour la prime pouvoir d’achat s’élève à 16,5%. La prime est fiscalement plus avantageuse qu’une augmentation de salaire équivalente.
Qui y a droit?
Cette prime est uniquement destinée aux ouvriers et aux employés. Les dirigeants d’entreprise indépendants ne peuvent donc pas s’octroyer la prime pouvoir d’achat.
Les chèques sont-ils limités dans le temps?
Tous ceux qui bénéficient de cette prime ont jusqu’au 31 décembre 2024 pour dépenser leurs chèques.
Quand sera-t-elle versée?
Les entreprises doivent les émettre impérativement avant le 31 mars 2024. Pour que la commande soit traitée à temps, elle doit parvenir au fournisseur avant le 29 mars 2024. Certaines sociétés émettrices clôturent les commandes plus tôt. C’est pourquoi il ne faut pas trop tarder…
Pourquoi ne faut-il pas manquer cette date butoir?
« Si l’entreprise n’octroie pas la prime pouvoir d’achat à temps, elle court le risque de voir cette prime requalifiée en salaire », prévient Securex. Par conséquent, elle perdra son avantage fiscal et sera redevable de cotisations patronales de sécurité sociale d’environ 25% (et non plus 16,5%). Sans compter qu’elle devra aussi payer les cotisations de sécurité sociale pour les travailleurs et le précompte professionnel ordinaire.
Si cette prime se poursuit dans le temps, l’entreprise pourrait donc être refroidie et ne plus réitérer l’expérience.
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