Faire ses courses en France coûte jusqu’à 44% moins cher qu’en Belgique (infographies)

Faire ses courses en France coûte moins cher qu’en Belgique. Si le constat n’est pas neuf, la dernière étude menée par Gondola Academy et Daltix, cabinet d’études spécialisé dans la comparaison des prix, permet de le quantifier.

Acheter des produits dans la catégorie épicerie/alimentation sèche peut coûter 44,36% moins cher en France qu’en Belgique. A l’inverse, les soins du corps et la parfumerie peuvent coûter 43,45% de moins en Belgique qu’aux Pays-Bas. Au total, 2.605 produits identiques ont été comparés entre l’Allemagne, les Pays-Bas, la France et la Belgique.

Pour la France, l’étude a comparé les prix entre les enseignes E. Leclerc et Colruyt. La catégorie vin est 21,41% moins chère dans l’Hexagone. Les principales autres catégories vont crescendo et restent moins chères en France: soins du corps/parfumerie (-22,76%), non-alimentaire (-26,42%), entretien/ménages (-27,06%), boissons (-28,88%), pain/petit déjeuner (-30,83%), produits laitiers (-33,81%), et donc épicerie/alimentation sèche (-44,36%).

Aux Pays-Bas, la tendance est très différente. Les prix ont été comparés entre Colruyt et Albert Heijn. Les catégories boissons (-5,03%) et épicerie/alimentation sèche (-1,88%) sont moins chères aux Pays-Bas.

Les Pays-Bas plus chers

Pour le reste, la Belgique est meilleure marché: non-alimentaire (-2,75%) pain/petit déjeuner (-6,54%), produits laitiers (-10,77%), entretien/ménages (-11,83%) et vin (16,43%). En Allemagne, la comparaison a été faite avec les magasins Rewe et Colruyt.

Les catégories vin (-4,92%) et non-alimentaire (-12,22%) sont moins chères en Belgique. Pour les autres principales catégories, le voisin allemand est moins cher: produits laitiers (-5,36%), boissons (-13,56%), soins du corps/parfumerie (-20,52%) et épicerie/alimentation sèche (-20,66%).

Pour cette étude, les prix promotionnels n’ont pas été pris en compte. Selon Fevia, la Fédération de l’industrie alimentaire belge, les Belges ont dépensé 543 millions d’euros dans les supermarchés étrangers l’année dernière.

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