Bourse : le soulagement grec fut de courte durée

Les élections législatives grecques ne se sont finalement pas soldées par la tragédie attendue, mais la crise européenne est loin d’être résolue. La question espagnole reste en suspend.

Le soulagement sur les Bourses européennes après des élections législatives grecques favorable à la zone -euro, ne fut que de courte durée, alors que la crise de la dette européenne reste loin d’être résolue.

Le succès dimanche du parti des conservateurs grecs favorable à l’austérité lors des élections législatives éloigne la perspective d’une sortie de la Grèce de la zone euro, mais ne solutionne en rien la crise qui touche désormais l’Espagne de plein fouet.

Les taux d’intérêt espagnols étaient d’ailleurs à nouveau très tendu ce lundi matin à 7,05%, un taux tout simplement intenable.

Europe

Aux actions, les valeurs bancaires qui étaient les grandes gagnantes de la matinée, étaient en net recul à la mi-séance avec la flambée des taux espagnols et les commentaires qui se multiplient autour d’un plan de sauvetage du système financier espagnol qui ne tiendrait pas la route.

Le secteur qui se portait le mieux en fin de matinée en Europe était celui des équipementiers automobile à l’image de Valeo qui engrangeait 1,50% ou comme l’allemand Rheinmetall en progression de 3,25%.

Bruxelles

A Bruxelles, les valeurs évoluant en territoire positif étaient rares. Les actions les plus défensives tiraient leur épingle du jeux à l’image de Colruyt et Elia.

KBC suiviait pour sa part la tendance européenne et perdait des points. La valeur bancaire belge était même en queue de Bel 20 en fin de matinée.

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