Boucheries et boulangeries acceptent rarement le chèques-repas électronique

Malgré le fait que de plus en plus de magasins d’alimentation locaux acceptent le chèque-repas électronique, seulement 1 pc des clients paie ses courses avec ce moyen de paiement. C’est ce que révèle une étude du SNI à laquelle ont participé 473 magasins d’alimentation et établissements horeca.

Entre temps, 8% des boulangers, des bouchers, des magasins d’alimentation et des sandwicheries acceptent le chèque-repas électronique. Selon 57 pc des commerces qui font cela, le chèque-repas électronique leur coûte plus que les chèques-repas en papier. Cependant, 8 sur 10 commerçants avouent que la version électronique leur épargne du temps et de l’administration. Malgré tout, trois quarts des magasins d’alimentation sont partisan d’abolir le système des chèques-repas en général et d’inscrire la contrepartie en argent comme une indemnité nette sur la fiche de salaire sous la rubrique ‘indemnité de repas’. « Ce sera vraiment alors une simplification administrative qui profitera à tout le monde, l’employeur, le travailleur et le commerçant », argumente Christine Mattheeuws, présidente du SNI. Le 1er décembre 2011, le titre-repas électronique a été lancé par Vincent Van Quickenborne, qui était à ce moment-là ministre fédéral de l’Economie. Depuis lors, le chèque-repas électronique n’a pas encore fait des ravages du tout. Le client ne semble pas encore prêt à payer avec un titre-repas électronique. Parmi 53 pc des magasins d’alimentation, seulement 1 pc des clients paie avec ce moyen de paiement. Pire encore, un tiers des commerçants n’a pas encore eu de client qui paie avec la version électronique du chèque-repas. 13 pc des magasins d’alimentation affirment qu’entre 2 et 5 pc de leurs clients paient avec le chèque-repas électronique. (Belga)

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