Bois Sauvage : l’enquête ne porte pas sur des éléments de corruption

Le parquet de Bruxelles a démenti mardi les informations parues le 1er octobre dans les quotidiens L’Echo et De Tijd, selon lesquelles l’enquête sur le délit d’initié présumé commis dans le chef du holding Compagnie du Bois Sauvage porterait également sur des soupçons de corruption.

Les informations relatives à de prétendus faits de corruption commis par une ou plusieurs personnes au sein de La Compagnie du Bois Sauvage, sont erronées, a indiqué mardi le parquet de Bruxelles. L’Echo et De Tijd écrivaient que la nouvelle piste des enquêteurs concernait plus spécifiquement une trader de Bois Sauvage, impliquée dans la vente suspecte des 3,6 millions de titres Fortis le 3 octobre 2008. Peu de temps après la transaction, cette trader ne travaillait plus pour le Holding.

Elle aurait reçu cependant un important dédommagement en échange de son silence sur les fameuses transactions, indiquaient L’Echo et De Tijd, qui précisaient que la trader aurait expliqué aux enquêteurs comment deux paquets de titres Fortis auraient été vendus hâtivement. Le parquet de Bruxelles a rappelé mardi que l’enquête du juge d’instruction Michel Claise ne porte nullement sur des faits de corruption et dément formellement les informations parues dans la presse, particulièrement celles qui visent la trader.

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