Inondations en Wallonie : la plupart des sinistres réglés
“La toute grande majorité des sinistres” dus aux inondations de juillet 2021 ont été réglés mais des consommateurs ont encore introduit une réclamation en 2022, selon le rapport annuel de l’ombudsman des assurances.
Le service de médiation a reçu 352 demandes d’intervention en lien avec les inondations de 2021, qui avaient ravagé une partie de la Wallonie, contre 139 demandes en 2021. L’ombudsman avait procédé à des communications dans les régions les plus touchées tandis que la Wallonie a transmis les problèmes d’assurance reçus au numéro 1722 vers le service de médiation. “Bien que celui-ci ait reçu 111 réclamations par ce canal, il s’agissait en grande partie de demandes d’information”, précise l’ombudsman.
Au total, l’ombudsman des assurances a reçu 7.872 demandes d’intervention en 2022, un nombre en croissance de 8%, dont 7.058 recevables. L’augmentation est marquée en branche incendie (+21%). Dans 63% des cas, le consommateur a obtenu une solution. “Ce chiffre est influencé par les nombreux dossiers liés à la problématique de l’accessibilité de l’assureur qui ont rapidement pu être résolus”, souligne-t-on.
L’année dernière, 2.327 demandes d’intervention (+29%) portaient sur les délais de gestion et de réponse toujours plus longs de la part des entreprises d’assurances et intermédiaires ainsi que sur la difficulté voire l’impossibilité de joindre ceux-ci. Ces réclamations représentent presque une demande sur trois.
L’Ombudsman est par ailleurs fréquemment contacté par des consommateurs entièrement remis d’une maladie mais qui obtiennent un contrat d’assurance prévoyant que la maladie dont ils ont souffert est exclue. Cette exclusion n’est généralement pas accompagnée d’un délai. “Ce qui signifie que l’exclusion perdure durant tout le contrat même si l’affection ne nécessite plus aucun traitement depuis plusieurs années. Il conviendrait de réexaminer cette situation afin de permettre aux personnes concernées de retrouver une assurance avec couverture intégrale après l’écoulement d’un délai déterminé débutant à la fin du traitement réussi”, suggère l’ombudsman.