Année à oublier pour Van de Velde

Le bonnetier de Schellebelle a été rattrapé par la crise l’année dernière, le groupe devant faire face à des ventes sous pression en raison de la crise européenne, la hausse des salaires en Chine et une importante réduction de valeur.

Malgré le contexte difficile, Van de Velde est parvenu à afficher un chiffre d’affaires en hausse de 1,1% à 181,8 millions d’euros l’année dernière. Mais cette croissance est uniquement imputable aux activités de distribution qui ont profité de taux de change favorables (faiblesse de l’euro par rapport au dollar et à la livre), de la consolidation en année pleine de Rigby & Peller et de l’ouverture de nouveaux magasins en Europe continentale.

Au niveau de l’activité historique (la plus rentable) de Van de Velde – la conception et la vente en gros de sous-vêtements -, les ventes ont par contre reculé de 1%. De plus, les marges brutes ont été mises sous pression en raison de la hausse des salaires en Chine (fabrication des produits). Globalement, le bonnetier de Schellebelle a ainsi vu son bénéfice opérationnel chuter de 13,7% à 42,7 millions.

Par ailleurs, Van de Velde a dû acter une dépréciation de 8 millions sur la valeur du goodwill d’Andrés Sardá (marque espagnole rachetée en 2008), de sorte que son résultat net a plongé de 37,8% à 25,6 millions. Hors éléments non-récurrents, le profit par action chute de 18,4% à 2,52 euros.

Profitant de son excellente santé financière (trésorerie de 31,7 millions à la fin 2012), Van de Velde a toutefois maintenu son dividende inchangé à 2,15 euros brut par action malgré des perspectives toujours assez difficiles pour 2013, le bonnetier tablant sur des résultats récurrents similaires à 2012.

Cédric Boitte

www.accioz.be

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