Terrains à bâtir : le goulot d’étranglement

Hautement spéculatif aujourd’hui, le terrain à bâtir l’est de moins en moins tant son prix devient inabordable par endroits pour les candidats bâtisseurs particuliers. En dix ans, le nombre de transactions enregistrées devant notaire a fondu de 25% à échelle nationale.

Avec des pics à Bruxelles, en Brabant et en Flandre. 2014 ne change pas la donne avec seulement 6.566 échanges de terrains enregistrés sur six mois.

Côté prix, seul la Wallonie stoppe la spirale de hausse momentanément. Mais ce constat général, lissé à échelle régionale, est loin d’être vérifié partout sur le terrain local.
Si le prix au m² du foncier se tasse enfin autour de 20 euros le m² à Boussu (-65%), Colfontaine (-62%) ou Seraing (-57%), il explose toujours à Plombières (+89% à 85 euros le m²), à Dinant (+84% à 44 euros) ou même à Charleroi (+57% à 77 euros).
Et que dire des 1.097 euros le m² de sable pas toujours fin demandé à Knokke-Heist ?

Philippe Coulée

Pour en savoir plus, ne manquez pas notre guide immobilier, en vente avec Trends-Tendances dès le 28 août Dans ce Guide immobilier de 132 pages, nous consacons comme d’habitude une large part à l’évolution du marché secondaire (prix des maisons, villas, terrains et appartements commune par commune) au cours du premier semestre 2014.

Mais, comme nous en avons pris l’habitude, nous analysons également, exemples récents à l’appui, l’évolution du marché de l’appartement neuf, district par district grâce au baromètre établi par le bureau de Crombrugghe & Partners.

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