Selon une thèse de doctorat, les maisons adaptables seraient moins chères que les traditionnelles

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Les constructions “adaptables” engendrent des coûts moins élevés que pour une maison traditionnelle, ressort-il de la thèse de doctorat de Charlotte Cambier, du groupe de recherche Architectural-Engineering (ingénierie architecturale) de la VUB.

Une maison dite “adaptable” évolue au gré des besoins de ses occupants, avec des éléments démontables et réutilisables, tels que la menuiserie et les murs intérieurs, explique la chercheuse. L’habitation peut ainsi être réinventée pour s’adapter au télétravail, à l’arrivée d’un enfant, ou au modèle de “maison kangourou”, soit un logement principal et un logement autonome, qui permet la cohabitation par exemple de plusieurs membres d’une famille.

“La maison adaptable ne comporte au départ que les pièces nécessaires à la situation familiale du moment”, précise Charlotte Cambier. “Au cours des années suivantes, les coûts d’entretien sont également plus faibles car moins d’éléments de construction tels que la menuiserie, les matériaux de finition, etc. doivent être entretenus et réparés. Pour la même raison, la maison adaptable est également plus économe en matériaux et a un impact moindre sur l’environnement.”

Un avantage se présente également avec l’utilisation de matériaux démontables, qui facilitent les modifications. “L’utilisation d’autres matériaux ne fait pas de différence sur le plan financier, mais elle peut être plus avantageuse à long terme. Vous pouvez en effet revendre les matériaux démontés après usage”, plaide Charlotte Cambier.

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