Secondes résidences à l’étranger: de la Côte d’Azur à l’Andalousie, l’investissement plaisir des Belges

© Getty Images
Ilse De Witte Journaliste chez Trends Magazine

Malgré la guerre en Ukraine et la hausse des taux d’intérêt, les Belges ont continué à acheter des résidences secondaires à l’étranger au cours de l’année écoulée, souvent pour leur propre plaisir. Leur pays de destination préféré demeure, de loin, l’Espagne.

Lorsque les Belges contractent un prêt pour une seconde résidence, dans 95% des cas, c’est en Belgique. Lorsque la destination est étrangère, un bien sur deux se situe en Espagne (48%). C’est ce que montre le baromètre annuel de la seconde résidence, que BNP Paribas Fortis établit sur la base de son propre portefeuille de crédits. La France (34%) et l’Italie (5%) complètent le trio de tête des destinations étrangères les plus prisées par les emprunteurs. En 2021, seules 13% des résidences secondaires à l’étranger ont été achetées à des fins locatives, alors que 62% des résidences secondaires en Belgique l’ont été dans ce but précis. Plus les locataires sont proches de chez eux, plus il est facile aux propriétaires de gérer leurs biens. C’est pourquoi, pour les locations, les Pays-Bas sont plus populaires que l’Italie, par exemple. Notons qu’en 2021, 60% des emprunteurs pour une seconde résidence à l’étranger avaient plus de 55 ans. En 2020, ce pourcentage était encore de 50%.

L’Espagne, la France et l’Italie constituent le trio de tête des destinations étrangères les plus prisées par les emprunteurs belges.

Tendances 2022

Les témoignages recueillis auprès d’agents immobiliers établis dans ces trois destinations de vacances confirment quelques grandes tendances de cette année. Le Belge achète majoritairement une seconde résidence à l’étranger pour son propre plaisir et celui de ses proches, les récents confinements lui font préférer parfois la campagne aux villes trop densément peuplées, la vue sur mer demeure une plus-value, la hausse des matériaux de construction impacte le bâti neuf tandis que la guerre en Ukraine et la hausse des taux d’intérêt n’ont pas (encore?) eu d’effet majeur sur l’immobilier dans ces régions touristiques.

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