Où le Belge aime-t-il vivre? Portrait-robot du bien immobilier idéal (infographies)

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Mailys Chavagne
Mailys Chavagne Journaliste

Statbel vient de communiquer les chiffres de l’immobilier résidentiel pour 2022. Et si on ne s’intéressait pas uniquement à l’évolution du prix de l’immobilier dans nos communes, mais qu’on regardait plutôt le nombre de transactions effectuées ces dernières années? De quoi nous donner une petite idée du type de logement préféré et de la région favorite des candidats-acheteurs belges…

Où fait-il bon vivre en Belgique? Quelles sont les communes qui ont attiré le plus de candidats-acheteurs ces dernières années? Quel type de logements les Belges préfèrent-ils? Autant de questions qui permettent de dresser le portrait immobilier du Belge moyen. Pour ce faire, le Trends-Tendances a analysé les chiffres fournis par Statbel, l’office belge de statistique. On s’est tout particulièrement intéressés à l’évolution du nombre de transactions immobilières de 2010 à aujourd’hui.

La mitoyenne, la préférée des Belges…

On y découvre que, pour l’ensemble du Royaume, les maisons mitoyennes (de type fermé ou semi-fermé) ont le plus de succès auprès des ménages belges, suivies par les appartements. Les maisons 4 façades, elles, n’ont pas autant de poids sur le marché immobilier. Et pour cause: elles sont trop grandes, trop chères, et trop énergivores. Avec le prix de l’énergie qui explose, le coût des matériaux de construction et de l’immobilier qui grimpent, s’offrir une telle maison devient un luxe. Certains disent que ce modèle de logement pourrait même être un jour voué à disparaître…

Les villas quatre façades ne séduisent plus les acheteurs

Mais si les maisons avec 2 ou 3 façades se vendent le mieux en Belgique, les transactions semblent stagner voire ralentir ces trois dernières années. Sans grande surprise, l’année 2020 marquée par le Covid fut l’élément déclencheur de ce brusque ralentissement. Les trois Régions ont connu une baisse des transactions cette année-là, mais c’est la Flandre qui a été la plus sévèrement touchée (14.000 maisons mitoyennes vendues en moins cette année-là, comparé à 2019). Sur une note plus positive, c’est également elle qui semble se remettre le mieux de la crise (+19,3% de ventes entre 2020 et 2021).

Avec une croissance de +11,4% de ventes entre 2021 et 2022, le marché de la maison mitoyenne reprend peu à peu des couleurs dans le nord du pays. Ce n’est pas le cas dans les autres régions, qui connaissent toutes deux une chute des ventes entre 2021 et 2022 (-1,9% en Région wallonne, -6,6% en Région bruxelloise).

… Sauf à Bruxelles

Dans la capitale, les candidats-acheteurs visent plus petits et se tournent plutôt vers les appartements. Il faut dire, le parc immobilier bruxellois se compose majoritairement de bâtiments divisés en plusieurs logements. Au total, Statbel recense 347.350 appartements pour 199.777 maisons mitoyennes et 6180 maisons 4 façades, fermes ou châteaux.

Le prix joue certainement aussi un rôle dans le choix immobilier des ménages belges. En 2022, une maison coûtait en moyenne 500.000 euros, un appartement ne coûtait quant à lui « que » 254.750 euros, soit environ la moitié.

Transactions immo: comparaison des trois Régions

Les communes préférées des Belges

Outre le type de logement, les Belges ont sans aucun doute leur préférence en matière de zone où s’installer. Voici les tendances de 2022, marquées par un nombre très faible de transactions dans la Région du Luxembourg.

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