Le fabricant de câbles électriques français va investir 90 millions d’euros dans ses usines de Charleroi et d’Erembodegem (Flandre orientale) et sur son site de Calais, en France, afin d’accompagner la croissance de l’éolien offshore et des interconnexions sous-marines, annonce-t-il jeudi. La majeure partie de cette somme sera injectée sur le site de Charleroi, où sera construite une tour de 53 mètres pour l’isolation de câbles terrestres.
Cette tour est nécessaire pour fabriquer des câbles spécifiques aux trois grands projets d’infrastructure éolienne offshore actuellement menés en mer du Nord par TenneT, gestionnaire de réseau aux Pays-Bas et sur une partie de l’Allemagne. Nexans entend aussi mettre à niveau l’outil de production hennuyer de façon à pouvoir fabriquer des câbles terrestres allant jusqu’à 525 kV.
Le site de Charleroi sera en outre relié au réseau navigable wallon et au projet de plateforme logistique multimodale initié par la métropole, ce qui réduira de 85% ses émissions de CO2 liées au transport.
Une nouvelle presse à injection sera par ailleurs installée à Erembodegem, dans l’usine d’accessoires électriques, tandis qu’à Calais, Nexans construira un nouveau laboratoire pour tester des câbles.
Le programme d’investissements débutera en 2025 et se prolongera jusqu’au terme des travaux, prévu fin 2026.
