Vol 1282 d’Alaskan Airlines: le patron de Boeing reconnaît une “erreur”

David Calhoun © ISOPIX

Le directeur général de Boeing, Dave Calhoun, a reconnu mardi une “erreur” après l’incident du décrochage d’une porte lors d’un vol de la compagnie Alaska Airlines, qui a entraîné le maintien au sol de dizaines d’avions 737 MAX 9 du constructeur américain.

“Nous allons aborder (ce dossier) en commençant par reconnaître notre erreur“, a déclaré le dirigeant lors d’une réunion dans l’usine du groupe à Renton (Etat du Washington), selon des citations transmises par une porte-parole de Boeing.

   Dave Calhoun a promis de traiter la question “en toute transparence, à chaque étape du processus”. Il a dit s’en remettre à l’autorité américaine de régulation de l’aviation civile (FAA), “pour s’assurer que tous les avions autorisés à voler sont sûrs et faire en sorte que cet événement ne se reproduise jamais”.

   “Tous les détails sont importants“, a-t-il insisté, affirmant avoir été marqué par les images du vol d’Alaska Airlines, qui a dû faire demi-tour, vendredi, après l’arrachage d’une porte. Le patron de l’avionneur n’a pas précisé ce qu’il entendait par “erreur”.

   Lundi, la compagnie United, qui possède la première flotte de 737 MAX 9 au monde (79 appareils), a indiqué avoir découvert des “boulons qui nécessitaient d’être resserrés” lors de vérifications sur les portes condamnées de ses 737 MAX 9, les mêmes que celle arrachée vendredi lors du vol Alaska Airlines.

   La condamnation de certaines portes est proposée par Boeing quand le nombre d’issues de secours existantes est déjà suffisant au regard du nombre de sièges dans l’appareil. Outre le 737 MAX 9, ce dispositif existe déjà sur d’autres modèles de Boeing, notamment le 737-900ER, lancé en 2006 et qui n’a connu, depuis, aucun incident similaire.

   Lundi toujours, Alaska Airlines a également révélé avoir détecté des “équipements mal fixés” sur certains de ses appareils de ce type, après des inspections préliminaires.

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