Un quart des emplois wallons en entreprise dépend de l’étranger

Image d'illustration. © DR

Un quart (24,3%) de l’emploi salarié en Wallonie dépend de l’étranger, a comptabilisé le Centre de recherche et d’information sociopolitiques (Crisp) dans une étude détaillée par L’Echo vendredi.

Sur base des données de 2015, les experts du Crisp ont comptabilisé un total 573.544 emplois équivalent temps plein (ETP) dans 107.471 entreprises dont le siège social (environ 102.000 entreprises) est basé dans le sud du pays ou qui y ont une unité de production. Sur ce nombre d’emplois total, 139.461 (effectifs décentralisés sur base des données de l’ONSS) doivent leur pérennité à des entreprises étrangères, soit 24,3% du total.

“Ce constat n’est pas une mauvaise chose en soi, car le fait de dépendre de groupes étrangers est nécessaire pour le développement de ces entreprises. Cette dépendance garantit l’apport de capitaux étrangers pour assurer la croissance de ces entreprises wallonnes”, explique Christophe Goethals, coordinateur du secteur Économie du Crisp.

Toutefois, le revers de la médaille est que “ces groupes sont très fluctuants et très réactifs à la conjoncture car ils ont moins d’ancrage local”, met-il en garde.

Les groupes français et américains (USA) sont les plus présents en Wallonie au regard des emplois décentralisé, mais depuis 15 ans les groupes originaires des pays du Bric (Brésil, Russie, Inde, Chine) ont augmenté leur présence dans les entreprises wallonnes.

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