Se sentant mis de côté, le personnel des Editions de l’Avenir aimerait être entendu

Le personnel des Editions de l’Avenir, dont la décision sur la vente tarde, se sent mis à l’écart des négociations et aimerait être entendu par le conseil d’administration, relance lundi le syndicat chrétien CNE.

“Alors que nous sommes dans une période cruciale de la vente de l’Avenir, et l’Avenir Advertising, les syndicats ne reçoivent que très peu d’informations”, indique-t-il. Ils aimeraient être entendus par le conseil d’administration.

“Si le projet est financier, il n’en reste pas moins que L’Avenir a sa place dans le paysage de la presse belge. Il doit garder son indépendance rédactionnelle et son ADN”, c’est-à-dire ses travailleurs, affirme la CNE.

Nethys a lancé en février la procédure de vente de ses titres de presse, qui devait aboutir pour la fin juin. Trois sociétés logées dans le pôle Médias de l’entreprise sont mises en vente: les Editions de l’Avenir (L’Avenir, le Journal des Enfants), L’Avenir Advertising (Proximag et régie publicitaire) et L’Avenir Hebdo (Moustique/Télépocket). Quatre candidatures ont été déclarées recevables: celles du fonds d’investissement allemand Fidelium Partners, du Groupe Rossel (Le Soir, Sudpresse), d’IPM Group (La Libre Belgique, La Dernière heure) et de partenaires ainsi que de Roularta Media Group (Le Vif, Knack).

Le processus de vente a ensuite été suspendu, les offres de rachat rendues par ces candidats ayant été jugées insuffisantes ou pas assez abouties par le nouveau management de Nethys.

Finalement, Roularta est sorti du bois fin juin en lançant une offre ferme pour acquérir L’Avenir Hebdo et les hebdomadaires télés Moustique et Télé Pocket, assurant être en en mesure de garantir “un avenir durable” aux deux publications.

Une décision finale quant à la vente des différentes filiales était attendue fin juin, mais elle a finalement été reportée.

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