Pourquoi les travailleurs belges ne veulent pas de la semaine de 4 jours

La plupart des Belges ne sont pas attirés par la semaine de travail de quatre jours. Six Belges sur dix déclarent qu’ils ne veulent pas ou ne peuvent pas travailler avec ce régime, selon une enquête d’Acerta et de StepStone.

Dans le cadre du deal pour l’emploi, depuis le 20 novembre 2022, les travailleurs belges ont la possibilité d’exécuter un contrat de travail à temps plein en quatre jours. Cet aménagement horaire ne récolte pas les faveurs des travailleurs belges. Près de six Belges actifs sur dix (57,4 %) ne sont pas favorables à la semaine de travail de quatre jours, selon une enquête d’Acerta et StepStone.

En février, les premiers chiffres d’Acerta ont montré que ce régime ne suscitait que très peu d’intérêt : seul 0,5 % des travailleurs travaillaient de cette manière.

Les raisons sont diverses : 12,4 % des travailleurs sont déjà à temps partiel et la semaine de travail de quatre jours n’est donc pas envisageable pour ce groupe. 13,8 % d’entre eux sont plus intéressés par un travail à temps partiel que par un travail à temps plein réalisé en quatre jours. Les 31,1 % restants souhaitent simplement continuer à travailler à temps plein selon un rythme classique.

Les jeunes séduits par la formule

La formule séduit surtout les jeunes de la vingtaine afin de disposer de plus de temps libre. 47,6 % des travailleurs âgés de 20 à 30 ans souhaiteraient cesser de travailler cinq jours complets.

C’est chez les plus de 60 ans que cet intérêt est le plus faible (35,1 %).

Les principales raisons pour lesquelles les Belges souhaiteraient travailler moins de jours par semaine sont les suivantes : investir davantage dans sa vie personnelle (77,6 %), réduire la charge de travail globale (36,5 %) ou passer plus de temps avec ses enfants (29,3 %).

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