La semaine de travail de quatre jours? Une bonne solution pour une PME sur trois
La semaine de travail de quatre jours semble être une bonne solution pour environ une PME belge sur trois (31,4%), indique mardi SD Worx dans un communiqué, ajoutant que la moitié des PME belges ont du mal à recruter et à fidéliser leur personnel.
Dans le cadre de l’accord du “kern” intervenu lundi soir sur la réforme du marché du travail, le gouvernement souhaite offrir de la flexibilité aux entreprises et aux employés. L’accord prévoirait notamment aux travailleurs qui le désirent de travailler davantage d’heures par jour, en échange d’un jour de repos supplémentaire, selon les premières indications qui seront confirmées par une conférence de presse ce mardi matin. Pourtant, les avis sont partagés autour de cette loi, indique SD Worx dans sa communication, “puisque plus d’un tiers des répondants (37%) ne pense pas que la semaine de quatre jours contribuera à attirer ou à motiver des collaborateurs”.
Les PME de Bruxelles et de Wallonie sont plus positives à l’égard de la semaine de quatre jours (soit 33,7% et 38,2%) que les PME de Flandre (27,1%).
Par ailleurs, le prestataire de services RH établit le constat que la moitié des PME belges peinent à recruter et à retenir leurs collaborateurs. Près de 56% des PME estiment que le recrutement de personnel est un défi important, voire très important et près de la moitié (46,6%) des PME estiment que la motivation des travailleurs est un défi important, voire très important.
“Les PME citent les horaires de travail flexibles comme l’une des raisons les plus importantes (5 premières) pour lesquelles les candidats choisissent l’une ou l’autre entreprise. C’est également l’une des trois principales raisons pour lesquelles les travailleurs restent dans l’entreprise. Les PME du secteur des services sont légèrement plus favorables à la semaine de travail de quatre jours (32,5% contre 26,9% pour l’Industrie et la Construction)”, explique Vassilios Skarlidis, directeur régional PME chez SD Worx.
Le prestataire de services RH a sondé 661 entreprises de 1 à 250 travailleurs entre la fin du mois de novembre et le début du mois de décembre (avec une marge d’erreur de 3%).