Pannes, accidents… Les déboires de Boeing, un cycle sans fin

Boeing 747
© Getty Images

Après le hublot qui se détache, la fuite d’oxygène dans le Boeing du secrétaire d’État américain, Antony Blinken.

Boeing dans la tourmente, saison 2, épisode 3… Après la porte arrachée en plein vol le 5 janvier dernier, deux nouveaux accidents viennent s’ajouter au palmarès du constructeur aéronautique. Ce mercredi, un Boeing 737 a subi une panne critique liée à une fuite d’oxygène et aujourd’hui, c’est un avion en feu qui a été forcé d’effectuer un atterrissage d’urgence.

Un modèle (mal?) modifié

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a été brièvement bloqué à Davos mercredi 17 janvier en raison d’une panne soudaine sur son avion. Alors que le Boeing 737 s’apprêtait à décoller, un problème de fuite d’oxygène a été détecté à bord. Un nouveau coup porté à la réputation autrefois excellente de Boeing…

D’autant que c’est le troisième incident qui implique un 737:

  • Le Max 8 a été cloué au sol après deux crashs en 2018 et 2019 qui ont entraîné la mort de plusieurs centaines de passagers: des capteurs défectueux dans le système de commande de vol automatisé ont fait piquer les deux avions.
  • Le vendredi 5 janvier dernier, un Boeing 737 MAX de la compagnie Alaska Airlines a perdu un morceau de son fuselage en plein vol, quelques minutes seulement après son décollage.

Dans ce cas-ci, il ne s’agit pas exactement du même avion, mais d’un modèle plus ancien modifié pour être utilisé par l’armée.

Un réacteur en feu?

Un Boeing 747-8 cargo d’Atlas Air a été contraint d’effectuer un atterrissage d’urgence à l’aéroport international de Miami après avoir subi une panne de moteur peu après le décollage. « Des vidéos non vérifiées diffusées sur le réseau social X montrent des flammes jaillissant de l’aile gauche de l’avion », a déclaré Reuters.

Un manque de contrôle

Des problèmes qui posent question… Boeing a lui-même récemment admis que les contrôles de qualité n’étaient pas suffisants. L’entreprise compte dès lors augmenter le nombre d’inspections. De quoi peut-être limiter les pertes. Selon les derniers résultats, l’action a déjà perdue une bonne partie du gain (de près de 40%) enregistré l’an passé.

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