“Ouvrir sur rendez-vous n’est pas la solution mais un pis-aller” (SNI)
Ouvrir sur rendez-vous n’est pas la solution, c’est un pis-aller, affirme, après avoir sondé 922 commerçants, le Syndicat neutre pour indépendants (SNI) qui demande une réouverture rapide, “dans des conditions strictes et sûres et selon des directives claires” des commerces actuellement contraints de rester portes closes en raison de la crise sanitaire.
La livraison et le “click&collect” ne rapportent que très peu, selon le SNI, pour qui l'”on peut même parler de catastrophe pour les magasins non essentiels”. Selon des enquêtes menées par le syndicat de commerçants auprès de ses membres, les chiffres d’affaires sont en chute et cette baisse peut aller jusqu’à 90%, “et cela alors qu’un commerçant sur trois ne disposait pas de réserves suffisantes avant même que la crise n’éclate”.
Afin de garantir un environnement de shopping “safe”, le SNI demande que des mesures soient prises au niveau communal pour réguler au mieux les flux de clients. Le SNI souhaite également que l’on se penche sur la possibilité d’ouvrir tous les dimanches jusqu’à la fin de cette année.
“Légalement, six sont possibles par an et on n’en a utilisé jusqu’ici qu’un seul en janvier. C’est donc parfaitement faisable, compte tenu de la loi. C’est aussi un bon moyen de favoriser la répartition des clients et réduire le rush. De plus, la grande majorité des commerçants le demandent”, argumente sa présidente, Christine Mattheeuws.
Le SNI plaide enfin pour que le comité de concertation de vendredi “offre des perspectives à d’autres”, comme les commerçants ambulants qui vendent des produits non essentiels, et demande une “vision pour l’horeca”, comme en France, où la date du 20 janvier a été avancée pour une réouverture.