Une partie du personnel de l’entreprise Mithra sera mise en chômage temporaire pour des raisons économiques à partir du 25 mars, a indiqué lundi le co-fondateur et président du conseil d’administration Jean-Michel Foidart à Belga, confirmant une information de l’Echo.
La société liégeoise a obtenu l’autorisation de l’Onem pour avoir recours à cette pratique et mettra ainsi 24 à 29% de son personnel en chômage économique complet durant 16 semaines et entre 32 et 37% en chômage économique à temps partiel pendant plus ou moins 26 semaines, a précisé Jean-Michel Foidart.
Les mesures annoncées concernent des postes qui ne sont pas indispensables et concernent des employés sur le site de Liège et sur le site de Flémalle, a noté le président du CA.
La société affirme que ces mesures ont été prises pour conserver un maximum de compétences au sein de l’entreprise. Mithra avait notamment annoncé le 5 mars un processus de monétisation pour valoriser ses actifs, ce qui implique la vente de certains d’entre eux.
Le Setca déplore de son côté un réel manque de transparence. “On aimerait savoir quels efforts sont faits, à quel niveau et si l’effort est réparti équitablement pour tous”, explique un représentant permanent à Belga. “Il y a une réelle frustration du personnel”, a-t-il ajouté en précisant que les travailleurs étaient inquiets et développaient une forme de rancœur. “La direction continue de vivre comme s’il n’y avait pas de problème”, constate-t-il.
