Anouk Lagae quitte Accent: “Je pars l’esprit tranquille”

Anouk Lagae quitte ses fonctions de CEO d’Accent. Elle passe le flambeau à Stijn Vandervorst. Pour Trends Tendances, elle fait le bilan des trois années et demie passées à la tête de l’entreprise de placement de talents. “Je pars sans regrets, la boucle est bouclée”, nous confie-t-elle.

Vous quittez la direction d’Accent 3,5 ans après y être arrivée. Quel est votre bilan?  

Je quitte Accent l’esprit tranquille après avoir réussi à renforcer sa position et à assurer sa croissance. J’ai aussi réalisé avec mes équipes les trois rêves que j’avais formulés en arrivant. Je voulais qu’Accent devienne le meilleur employeur de Belgique, « the greatest place to work ». Pour moi, c’est évident qu’Accent est une entreprise différente des autres. Mon deuxième grand rêve était qu’Accent devienne l’entreprise “la plus inclusive de Belgique”. La diversité et l’inclusion sont des valeurs très importantes pour le futur des entreprises les plus performantes. J’ai travaillé au sein d’Accent sur un flux de recrutement interne plus inclusif. Nous avons d’ailleurs été récompensés par un Trends Impact Award pour la diversité et l’inclusion. Nous avons aussi fait bouger les choses dans le secteur RH en lançant le CV anonyme. Mon troisième rêve était une transformation numérique d’Accent. Nous avons engrangé des avancées significatives dans le développement d’une activité en ligne avec des points de contact physiques. Par exemple, Accent a lancé une application très conviviale et utilise désormais des applications d’IA dans ses processus de recrutement. « Accent Live » a été introduit pour placer le candidat encore plus au centre de ses démarches.

Vous quittez donc Accent sans regrets? 

Oui, pour moi, la boucle est bouclée. Je suis fière de ce que nous avons pu accomplir en trois ans et demi. Accent est maintenant prête pour sa prochaine phase de croissance. Je passe le relais à d’autres personnes qui vont continuer ce travail. J’ai envie d’ouvrir un nouveau chapitre professionnel. Je ne peux pas encore vous en dire plus à ce stade mais il s’agira d’un challenge en dehors de ma zone de confort. J’ai bientôt 50 ans, je veux continuer à œuvrer à une société meilleure, sans attendre.  

Vous passerez le flambeau le 1er mars à Stijn Vandervorst, pouvez-vous nous en dire plus sur son profil et son parcours?  

Nous avons des profils assez similaires. Nous avons travaillé tous les deux pour des grandes multinationales et nous avons des expériences à l’étranger. Stijn a notamment travaillé au Japon où le marché du recrutement est encore plus tendu que chez nous. Il a pu y vivre de très près l’impact de la pénurie de main-d’œuvre sur la croissance économique, en partie causée par de forts changements démographiques. En Belgique et en Europe, nous sommes confrontés au même défi gigantesque avec quelques années de décalage, et cela devient déjà visible.  

Stijn a acquis une grande expérience dans diverses fonctions, notamment l’informatique, les finances, le marketing, les ventes et la direction générale, au sein de différentes entreprises (Unilever, McKinsey, Danone et Adidas) et dans plusieurs pays. Cette diversité professionnelle lui confère l’agilité nécessaire dans ce monde en pleine mutation.  

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