L’UCM réclame la réouverture des métiers de contact le 13 février, de l’horeca le 1er mars

L’Union des classes moyennes réclame la réouverture des métiers de contact le 13 février et de l’horeca le 1er mars, prenant à témoin la progression de la vaccination des groupes à risque et la baisse future estimée par l’UCM des décès et des hospitalisations dus au Covid-19.

“Empêcher des personnes de travailler et de gagner leur vie est une décision très grave, qui doit être justifiée par des arguments solides. C’est aujourd’hui très loin d’être le cas et la colère gronde dans plusieurs secteurs. Le gouvernement doit l’entendre et changer de discours” ce vendredi, selon l’organisation.

Pour elle, les métiers de contact doivent rouvrir le 13 février, et l’horeca ainsi que toutes les activités qui peuvent respecter les règles sanitaires au 1er mars. L’Union appelle également au prolongement des aides, rappelant que les facilités de remboursement des crédits bancaires s’arrêteront le 31 mars.

“Si les indépendants et les chefs de PME n’ont pas pu fonctionner au moins un mois, à partir du 1er mars, pour retrouver un peu de moral et mesurer leur capacité à se relancer et à survivre, la vague de faillites et de cessations ramènera la crise de 1929 au rang d’incident”, note encore l’UCM.

“Il est moins cinq” pour les professions de contact non médicales, à qui le dernier comité de concertation du 22 janvier a donné une perspective, souligne pour sa part le Syndicat neutre des indépendants (SNI). Celui-ci réclame la réouverture le 13 février ainsi qu'”un cadre réaliste pour qu’elles puissent rouvrir dans des conditions sûres et pratiques”.

“La réouverture ne doit pas s’accompagner de règles sanitaires irréalisables qui les discrimineraient par rapport à d’autres secteurs ouverts où il y a aussi contact avec le public.” Le syndicat demande aussi une perspective de réouverture pour l’horeca et l’événementiel.

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