L’entrepreneur IREM-Ponticelli rejette les allégations de traite des êtres humains
L’entreprise franco-italienne IREM-Ponticelli, qui a fourni des travailleurs pour le chantier de l’usine de plastique Borealis à Anvers, a indiqué, mercredi soir, qu’elle rejette toutes les accusations de traite des êtres humains et affirme qu’elle apportera sa pleine coopération à l’enquête.
Borealis a suspendu sa collaboration avec IREM-Ponticelli mercredi, après que l’auditorat du travail d’Anvers a ouvert une enquête au sujet de 55 victimes potentielles de traite des êtres humains sur le chantier.
L’entreprise affirme toutefois qu’aucune violation du droit du travail, notamment en ce qui concerne le salaire minimum, n’a été commise. Tous les travailleurs seraient également arrivés en Belgique de manière régulière. Le contractant affirme encire avoir toujours respecté la législation européenne.
Dans un communiqué de presse de l’IREM, l’entreprise se vante d’employer, avec Ponticelli, de nombreux travailleurs étrangers, dont 600 Ukrainiens.
Une grande partie des travailleurs aurait été embauchée par le biais de bureaux temporaires, sans que l’on sache les identifier. IREM-Ponticelli va enquêter sur les agences d’intérim pour évaluer leur responsabilité.
Enfin, l’IREM affirme n’avoir encore reçu aucune communication des autorités belges.